JVLESARCHIBLUES

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Le BLUES est né dans les champs de coton du sud des États-Unis d’Amérique. Il est le chant des esclaves, un chant de travail et un chant de repos. Il aide à supporter le poids du travail et la condition d’esclave. Il est aussi un mode d’information, via le chant, on communique entre fermes voisines. Le blues exprime certes la douleur et la tristesse mais aussi l’espoir et le divin, il raconte aussi la vie triviale, les beuveries, le sexe. Hors des champs, le soir, certains esclaves ayant un instrument animent les veillées. Ces instruments viennent parfois des maîtres blancs, parfois l’esclave a pu se les acheter ou se les fabriquer. Certains affranchis vont de ferme en ferme et, à la manière des griots africains ou des troubadours, transportent les informations. On ignore souvent ce rôle informatif du blues car il n’y a que peu de traces écrites ou orales de ces chants. N’ont survécu que les chansons et les refrains plus intemporels. C’est avec ces chanteurs itinérants que le blues quitte le Sud pour monter vers le Nord à Chicago, ou bien vers l’Ouest en Californie. Plus tard, une autre vague "migratoire" conduira les noirs des champs du Sud aux usines du Nord. L’espoir des esclaves n’est pas seulement dans le blues, il est aussi en Dieu et nombre de blues expriment cette foi notamment dans ce que l’on nomme gospel ou negro-spiritual.