ParisiansFan

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En France, rares sont les amateurs de rock qui ne les connaissent pas au moins de nom : parce qu’ils ont fréquenté les Libertines, parce qu’ils ont, on le sait, lancé toute une nouvelle scène parisienne au printemps 2004. Ils ont tenu la chandelle à Doherty et Barât, ont offert leur premier concert aux Naast, mais surtout, dès le début, les Parisians savaient jouer et écrire des chansons d’une classe et d’une précision rares. Influencés par le punk new-yorkais et les Stooges (plus que par les Libertines), ils suscitaient déjà les plus grands espoirs en 2004 et 2005, à Paris et ailleurs : Carl Barât a dit d’eux qu’ils étaient son groupe préféré, ils ont tourné en France, en Angleterre, en Allemagne, et bien sûr, écumé les clubs parisiens le temps de trouver leurs marques. Et un line up définitif : aux côtés de Stevan, excellent chanteur et auteur de la plupart des chansons, on trouve désormais Xavier, ex-batteur, à la guitare, Clément à la batterie, Nico à la basse. Et le résultat est meilleur que jamais. Depuis quelques mois, les Parisians jouent indiscutablement dans la catégorie au-dessus : leurs compositions ont encore gagné en élégance, et sur scène, ils les défendent avec une intensité irréprochable. Après le très réussi «Alésia E.P.», l’album à venir chez Bonus Tracks, tout en anglais, et nettement à la hauteur des productions françaises et anglosaxonnes contemporaines, confirme sans peine leur inventivité et leur talent. C’est le moment de retrouver leur place de rois de la scène parisienne.