Les combats entre communautés continuent de ravager Bangui, et s'étendent dans le pays.
Quasi-absentes du Nord-Ouest du pays, les forces armées internationales ne parviennent pas à contenir la spirale de violence.
Des enfants amputés, des coups de machette infligés pour décapiter, des afflux de blessés très graves et quasiment quotidiens... Les équipes MSF qui travaillent en RCA témoignent d'un niveau de violence qu'elles n'avaient jamais vu ailleurs...
André Munger, responsable de programme, MSF
Ce niveau de déchainement de violence là, au niveau de ces plaies là ça devient très difficile pour les équipes de faire face à ça de façon quotidienne, et là on ne parle pas d'un ou deux cas par jour, mais de plusieurs, parfois jusqu'à dix cas par jour, selon les périodes. C'est pas rare de voir des gens qui se font sortir carrément de taxi par exemple, ou qui marchent sur le bord du chemin, sont reconnus comme étant soit chrétien, soit musulman, et se font attaquer, se font lyncher.
Devant ce niveau de violence, chrétiens et musulmans ont quitté leurs maisons, laissant toutes leurs affaires derrière eux. Certains vivent entassés dans des camps, comme ici près de l'aéroport de Bangui… D’autres se sont réfugiés en brousse, ou sont déjà sur la route ou en attente d'un départ pour le Cameroun ou le Tchad
Les combats se déplacent eux aussi, et ne se limitent plus à Bangui. Le nord ouest du pays est particulièrement touché par la violence.
André Munger, responsable de programme, MSF
Depuis que les seleka sont en déroute, beaucoup d'entre eux fuient le pays, et dans ce cortège de fuite, ils continuent leurs exactions sur les populations chrétiennes, mais il y a aussi les anti balaka, qui maintenant sont plus nombreux, et qui eux s'en prennent aux populations musulmanes. Ce qu'on voit, c'est sur pleins d'axes, les villages sont désertés lorsqu'ils n'ont pas été carrément brûlés.
Au total, les équipes MSF gèrent 14 projets en RCA. Un travail souvent compliqué par l'insécurité, notamment autour des structures médicales... mais il reste indispensable dans un pays ravagé par un an de chaos, de violences et de pillages.
fait aussi partie du travail des médecins.
Quasi-absentes du Nord-Ouest du pays, les forces armées internationales ne parviennent pas à contenir la spirale de violence.
Des enfants amputés, des coups de machette infligés pour décapiter, des afflux de blessés très graves et quasiment quotidiens... Les équipes MSF qui travaillent en RCA témoignent d'un niveau de violence qu'elles n'avaient jamais vu ailleurs...
André Munger, responsable de programme, MSF
Ce niveau de déchainement de violence là, au niveau de ces plaies là ça devient très difficile pour les équipes de faire face à ça de façon quotidienne, et là on ne parle pas d'un ou deux cas par jour, mais de plusieurs, parfois jusqu'à dix cas par jour, selon les périodes. C'est pas rare de voir des gens qui se font sortir carrément de taxi par exemple, ou qui marchent sur le bord du chemin, sont reconnus comme étant soit chrétien, soit musulman, et se font attaquer, se font lyncher.
Devant ce niveau de violence, chrétiens et musulmans ont quitté leurs maisons, laissant toutes leurs affaires derrière eux. Certains vivent entassés dans des camps, comme ici près de l'aéroport de Bangui… D’autres se sont réfugiés en brousse, ou sont déjà sur la route ou en attente d'un départ pour le Cameroun ou le Tchad
Les combats se déplacent eux aussi, et ne se limitent plus à Bangui. Le nord ouest du pays est particulièrement touché par la violence.
André Munger, responsable de programme, MSF
Depuis que les seleka sont en déroute, beaucoup d'entre eux fuient le pays, et dans ce cortège de fuite, ils continuent leurs exactions sur les populations chrétiennes, mais il y a aussi les anti balaka, qui maintenant sont plus nombreux, et qui eux s'en prennent aux populations musulmanes. Ce qu'on voit, c'est sur pleins d'axes, les villages sont désertés lorsqu'ils n'ont pas été carrément brûlés.
Au total, les équipes MSF gèrent 14 projets en RCA. Un travail souvent compliqué par l'insécurité, notamment autour des structures médicales... mais il reste indispensable dans un pays ravagé par un an de chaos, de violences et de pillages.
fait aussi partie du travail des médecins.
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