Date de diffusion : 12 octobre 1994
« Je crois que le pouvoir des gens réside dans les forces magnétiques. » Nous sommes en 1970. Luc Jouret, belge d'origine, alors parachutiste au Congo, ne cache pas son penchant pour l'irrationnel et le spiritualisme. L'homme est écouté. Apprécié aussi par les nombreux clients qui viennent, dix ans plus tard, le consulter dans sa clinique d'homéopathie en France, près de la frontière suisse. Conscient de son pouvoir d'attraction, il fonde, en 1984, l'Organisation internationale chevaleresque de la tradition solaire. Une secte qui exploite le symbolisme templier, l'ésotérisme et la crainte de l'apocalypse.
Sa rencontre avec Joseph Di Mambro au début des années 1980 est déterminante. Ensemble, ils poseront les bases de l'Ordre du Temple Solaire. Di Mambro s'occupe des questions financières et logistiques, alors que Jouret se spécialise dans le recrutement de nouveaux membres. Le charisme de Jouret est efficace. Conférencier professionnel, il parcourt la Suisse, la France, le Québec et même la Martinique pour exposer ses idées sur l'alimentation, la santé, la mort ou les astres. Avec la même conviction. Plus d'une centaine de personnes succombent à son charme et à sa philosophie irrationnelle en entrant dans les rangs de l'OTS.
La médecine du « docteur Luc Jouret » est redoutable. Ses exposés sur l'avenir du monde, les vertus des plantes, ou encore ses conversations avec des êtres de lumière, ne semblent étonner personne. Entre 1983 et 1993, les reportages dans les médias suisses ou québécois sont à chaque fois dithyrambiques à son endroit. Certains journalistes allant même jusqu'à donner à la fin de leur texte les coordonnées de l'OTS pour se procurer l'une des nombreuses cassettes vidéo du gourou. « On lui donnerait le bon Dieu sans confession », écrivait l'un deux.
« Je crois que le pouvoir des gens réside dans les forces magnétiques. » Nous sommes en 1970. Luc Jouret, belge d'origine, alors parachutiste au Congo, ne cache pas son penchant pour l'irrationnel et le spiritualisme. L'homme est écouté. Apprécié aussi par les nombreux clients qui viennent, dix ans plus tard, le consulter dans sa clinique d'homéopathie en France, près de la frontière suisse. Conscient de son pouvoir d'attraction, il fonde, en 1984, l'Organisation internationale chevaleresque de la tradition solaire. Une secte qui exploite le symbolisme templier, l'ésotérisme et la crainte de l'apocalypse.
Sa rencontre avec Joseph Di Mambro au début des années 1980 est déterminante. Ensemble, ils poseront les bases de l'Ordre du Temple Solaire. Di Mambro s'occupe des questions financières et logistiques, alors que Jouret se spécialise dans le recrutement de nouveaux membres. Le charisme de Jouret est efficace. Conférencier professionnel, il parcourt la Suisse, la France, le Québec et même la Martinique pour exposer ses idées sur l'alimentation, la santé, la mort ou les astres. Avec la même conviction. Plus d'une centaine de personnes succombent à son charme et à sa philosophie irrationnelle en entrant dans les rangs de l'OTS.
La médecine du « docteur Luc Jouret » est redoutable. Ses exposés sur l'avenir du monde, les vertus des plantes, ou encore ses conversations avec des êtres de lumière, ne semblent étonner personne. Entre 1983 et 1993, les reportages dans les médias suisses ou québécois sont à chaque fois dithyrambiques à son endroit. Certains journalistes allant même jusqu'à donner à la fin de leur texte les coordonnées de l'OTS pour se procurer l'une des nombreuses cassettes vidéo du gourou. « On lui donnerait le bon Dieu sans confession », écrivait l'un deux.
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