Chaque année la France à travers ses institutions, nous radote ad vitam aeternam l'holocauste de ses comparses juifs, occultant sciemment celui qu'elle a fait subir à des milliers de civils congolais, embarqués de force, au péril de leur vie, pour la construction de la ligne de chemin de fer Congo-Océan entre 1921 et 1934, soit près de 13 ans . Cette ligne de 502 km qui relie Brazzaville à Pointe noire, avait été construite par la société des Batignolles pour répondre aux intérêts de l'état Français.
Elle fut un « effroyable consommateur de vies humaines », selon André Gide dans son livre Voyage au Congo.
Il faut relire Albert Londres ou André Gide dans Terre d'ébène et Voyage au Congo. Ces derniers rappellent que la construction de la ligne de chemin de fer Congo-Océan a entraînée la mort d'au moins 25 000 personnes en raison du travail forcé.
En 1930, la France, comme l'Espagne et le Portugal, ont refusé de ratifier la convention internationale contre le travail forcé. Et ce n'est qu'en 1946 qu'il sera interdit dans les colonies. La colonisation a reposé sur un état d'exception permanent à l'encontre des indigènes.
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Entretien avec Louis-Georges Tin, président du CRAN.
La construction de la ligne ferroviaire Congo Océan fut une épopée pour quelques ingénieurs français et une hécatombe pour la main d'oeuvre prise sur place : entre 17 000 et 30 000 morts. Les décès sont imputés aux maladies tropicales ou aux conditions de travail précaires imposées par l’administration française colonisatrice. Car ce projet, réalisé entre 1921 et 1934, est né du travail forcé d’ouvriers africains.
Le CRAN porte aujourd'hui plainte contre l'Etat français et contre la société Spie Batignoles pour crimes contre l'humanité.
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Elle fut un « effroyable consommateur de vies humaines », selon André Gide dans son livre Voyage au Congo.
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En 1930, la France, comme l'Espagne et le Portugal, ont refusé de ratifier la convention internationale contre le travail forcé. Et ce n'est qu'en 1946 qu'il sera interdit dans les colonies. La colonisation a reposé sur un état d'exception permanent à l'encontre des indigènes.
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La construction de la ligne ferroviaire Congo Océan fut une épopée pour quelques ingénieurs français et une hécatombe pour la main d'oeuvre prise sur place : entre 17 000 et 30 000 morts. Les décès sont imputés aux maladies tropicales ou aux conditions de travail précaires imposées par l’administration française colonisatrice. Car ce projet, réalisé entre 1921 et 1934, est né du travail forcé d’ouvriers africains.
Le CRAN porte aujourd'hui plainte contre l'Etat français et contre la société Spie Batignoles pour crimes contre l'humanité.
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