• il y a 10 ans
Initialement prévues pour se conclure jeudi 20 mars, les négociations sur l’assurance chômage se sont poursuivies ce vendredi 21 dans un climat tendu. Le Medef cherche, à peu de frais, à arracher des signatures sur un accord que les syndicats jugent encore marqué par la volonté patronale (Medef, CGPME, UPA) d’obtenir une réduction des déficits de l’Unédic (4 milliards d’euros fin 2013), au détriment des chômeurs et sans demander d’efforts aux entreprises.
Selon la délégation de la CGT le Medef réclame "jusqu’à un milliard" d’économies sur les droits des chômeurs en échange de 300 millions d’euros de dépenses supplémentaires inhérentes aux "droits rechargeables".
En tout état de cause, quelque soit le résultat de cette dernière séance, accord ou pas, Eric Aubin, secrétaire confédéral de la CGT estime que la mobilisation restera de pleine actualité au delà de ces négociations pour faire pression sur le gouvernement afin qu’il n’entérine pas des mesures régressives pour les chômeurs, les intérimaires, les intermittents ou les cadres.

Durant ces interminables négociations, les intermittents du spectacle ont poursuivi et intensifié leur mobilisation en occupant hier et ce matin l’Opéra Garnier. Si les employeurs ont fait un geste symbolique dès jeudi, en abandonnant l’idée de supprimer leur régime spécifique, le patronat réclame réclame désormais un plafonnement immédiat de l’allocation à 3.129 euros brut mensuels maximum, une hausse des cotisations des intermittents et de leurs employeurs .

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