Le 24 mars 2013, les forces de l’ex-coalition rebelle, la Seleka, prenaient le pouvoir à Bangui.
Un an plus tard, MSF revient sur l’escalade de la violence, et lance un appel aux dons.
Hôpital préfectoral de Carnot, à la fin de l’année 2011 : la situation sanitaire est désastreuse. 35 enfants décèdent ici chaque jour, emportés par les diarrhées, les infections respiratoires et le paludisme.
Carnot, deux ans plus tard. La situation est plus inquiétante encore : à la crise chronique s’est ajoutée un conflit, dont les conséquences sont dramatiques pour la population.
Dans un rapport publié le 19 mars, MSF dénonce un an d’escalade de la violence : les exactions commises par les ex-rebelles de la coalition Seleka, en 2013, lors de leur offensive et de leur prise de pouvoir ; en réaction, l’attaque des milices anti-balaka sur Bangui en décembre 2013, les atrocités commises en représailles sur les musulmans associés aux ex-Seleka, leur exode massif vers les pays environnants. Aujourd’hui, le chaos, aggravé par le développement du banditisme, touche toute la population, à Bangui comme dans le reste du pays.
Rien ne permet aujourd’hui de prévoir une amélioration de la situation. L’urgence perdure, comme l’ont montré les violents affrontements qui se sont succédés fin mars à Bangui : MSF a pris en charge une trentaine de blessés en deux jours seulement. Parmi eux, il y avait seize femmes et quatre enfants.
Un an plus tard, MSF revient sur l’escalade de la violence, et lance un appel aux dons.
Hôpital préfectoral de Carnot, à la fin de l’année 2011 : la situation sanitaire est désastreuse. 35 enfants décèdent ici chaque jour, emportés par les diarrhées, les infections respiratoires et le paludisme.
Carnot, deux ans plus tard. La situation est plus inquiétante encore : à la crise chronique s’est ajoutée un conflit, dont les conséquences sont dramatiques pour la population.
Dans un rapport publié le 19 mars, MSF dénonce un an d’escalade de la violence : les exactions commises par les ex-rebelles de la coalition Seleka, en 2013, lors de leur offensive et de leur prise de pouvoir ; en réaction, l’attaque des milices anti-balaka sur Bangui en décembre 2013, les atrocités commises en représailles sur les musulmans associés aux ex-Seleka, leur exode massif vers les pays environnants. Aujourd’hui, le chaos, aggravé par le développement du banditisme, touche toute la population, à Bangui comme dans le reste du pays.
Rien ne permet aujourd’hui de prévoir une amélioration de la situation. L’urgence perdure, comme l’ont montré les violents affrontements qui se sont succédés fin mars à Bangui : MSF a pris en charge une trentaine de blessés en deux jours seulement. Parmi eux, il y avait seize femmes et quatre enfants.
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