• il y a 17 ans
Pierre Giacometti (institut de sondages IPSOS): "La 2ieme difficulté pour lui (ndlr: François Bayrou), c'est de faire en sorte que les électeurs pensent le moins possible à l'après présidentielle. Parce que c'est vrai que l'après présidentielle, pour l'UDF au coeur du jeu politique, avec un président de la République, et des législatives à 2 tours qui suivent derrière. Certes on peut trouver un premier ministre. Mais c'est pas parce qu'on a trouvé un premier ministre qu'on a résolu son problème. Parce qu'il faut trouver une majorité derrière, un gouvernement. Un gouvernement, c'est pas un seul premier ministre, il y a des hommes, des femmes (...) Il faut se mettre d'accord sur une ligne politique et face à des législatives, qui vont être organisées dans la foulée, où il ne s'agit pas de proportionnelle. Il s'agit d'alliance, il s'agit d'un mode de scrutin où il y a des mécaniques, où il y a des forces en place. Et où, là aussi la clarté du positionnement de François Bayrou s'imposera de fait. Il sera obligé, enfin ça c'est mon point de vue, s'il est au second tour, il faudra qu'il prenne la veste d'un camp ou de l'autre. Et sa veste sera celle opposée à celle de son adversaire. (...) On n'est pas en Allemagne on ne peut pas faire ça. Ca n'existe pas."
- Dominique Reynié (politologue, auteur de "l'extrême gauche française"): "Ca n'existe pas"
- Pierre Giacometti: "Il a raison de le dire aujourd'hui. Mais face au second tour il sera obligé de prendre les habits de celui qui rassemble tout les français bien sur. Mais il sera ou le candidat de la Gauche, porté par la Gauche, ou le candidat de la Droite, qui aura réussi à battre Sarkozy"...

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