Akumi
"Akumi"
2005 - Allemagne - Horreur - 8 mn, Noir et Blanc
Réalisation : Moritz Mohr
Avec Linda Chang, Julia Haacke, Benjamin Karalic, Ismene Schell et Patrik Gölz
Production et distribution : Filmakademie Baden-Württemberg
"La société dans laquelle nous vivons nous dicte certaines règles de conduite dont le but est de permettre une coexistence pacifique. Tout commença lors d’une belle journée du mois de mai. Ce fut une vraie surprise, car par un jour de printemps, sous un tel soleil, personne ne s’attend à la chute d’une civilisation. Personne ne put expliquer pourquoi les morts étaient ressortis de leurs tombes pour aller pourchasser les vivants. Tout le monde ne pensait qu’à une chose : courir pour sauver sa vie. D’un côté, je voyais la fin de la civilisation, de la culture, de l’art et toutes les nobles conquêtes de l’humanité. Je considérais également la mort atroce de millions de personnes. Mais d’un autre côté, j’assistais à la renaissance d’une vie dont le seul moteur serait le besoin de manger, d’une vie dépouillée du fardeau pénible de la conscience. Cette conscience dont je me serais souvent volontiers passée, au cours de ma propre vie. Plus de doute, plus de désillusions, plus d’angoisse. Ce n’est qu’au moment où les personnes qui m’étaient proches commencèrent à s’entredévorer que je compris que toutes ces pensées hypothétiques ne me mèneraient nulle part." (...)
2005 - Allemagne - Horreur - 8 mn, Noir et Blanc
Réalisation : Moritz Mohr
Avec Linda Chang, Julia Haacke, Benjamin Karalic, Ismene Schell et Patrik Gölz
Production et distribution : Filmakademie Baden-Württemberg
"La société dans laquelle nous vivons nous dicte certaines règles de conduite dont le but est de permettre une coexistence pacifique. Tout commença lors d’une belle journée du mois de mai. Ce fut une vraie surprise, car par un jour de printemps, sous un tel soleil, personne ne s’attend à la chute d’une civilisation. Personne ne put expliquer pourquoi les morts étaient ressortis de leurs tombes pour aller pourchasser les vivants. Tout le monde ne pensait qu’à une chose : courir pour sauver sa vie. D’un côté, je voyais la fin de la civilisation, de la culture, de l’art et toutes les nobles conquêtes de l’humanité. Je considérais également la mort atroce de millions de personnes. Mais d’un autre côté, j’assistais à la renaissance d’une vie dont le seul moteur serait le besoin de manger, d’une vie dépouillée du fardeau pénible de la conscience. Cette conscience dont je me serais souvent volontiers passée, au cours de ma propre vie. Plus de doute, plus de désillusions, plus d’angoisse. Ce n’est qu’au moment où les personnes qui m’étaient proches commencèrent à s’entredévorer que je compris que toutes ces pensées hypothétiques ne me mèneraient nulle part." (...)
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