(27 février 2007)
Ségolène Royal : recueillement et rencontres à Clichy sous Bois
Source Fatcat
La jeunesse
Une société qui a peur de sa jeunesse est une société qui n’a plus confiance en elle et qui manque à son devoir d’hospitalité à l’égard de la génération suivante. Je veux une société qui fait confiance aux jeunes. Je pense qu’un ordre n’est pas juste, qui considère les enfants de la République inégaux en droits tout en leur imposant les mêmes devoirs. Je crois qu’un pays est malade quand, ressuscitant le fantasme du XIXème siècle des fameuses « classes dangereuses », il devient sourd au cri de souffrance qui monte, qu’on le veuille ou non, des quartiers difficiles ou sensibles. Et je ne peux pas me résoudre à cette souffrance. Et je ne peux pas imaginer qu’il suffise d’envoyer des bataillons de police ou de gendarmerie. Et je ne peux pas me faire à l’idée qu’il y ait deux jeunesses : l’une qui serait vouée à la réussite et l’autre condamnée à l’échec ou, pire, à la violence brute parce qu’au départ il n’y a pas les mêmes chances et qu’on n’a pas su encadrer à temps les enfants et les faire réussir à l’école comme le dit très bien Kerry James.
suite dans le commentaire merci
Source: http://www.desirsdavenir.org
Ségolène Royal : recueillement et rencontres à Clichy sous Bois
Source Fatcat
La jeunesse
Une société qui a peur de sa jeunesse est une société qui n’a plus confiance en elle et qui manque à son devoir d’hospitalité à l’égard de la génération suivante. Je veux une société qui fait confiance aux jeunes. Je pense qu’un ordre n’est pas juste, qui considère les enfants de la République inégaux en droits tout en leur imposant les mêmes devoirs. Je crois qu’un pays est malade quand, ressuscitant le fantasme du XIXème siècle des fameuses « classes dangereuses », il devient sourd au cri de souffrance qui monte, qu’on le veuille ou non, des quartiers difficiles ou sensibles. Et je ne peux pas me résoudre à cette souffrance. Et je ne peux pas imaginer qu’il suffise d’envoyer des bataillons de police ou de gendarmerie. Et je ne peux pas me faire à l’idée qu’il y ait deux jeunesses : l’une qui serait vouée à la réussite et l’autre condamnée à l’échec ou, pire, à la violence brute parce qu’au départ il n’y a pas les mêmes chances et qu’on n’a pas su encadrer à temps les enfants et les faire réussir à l’école comme le dit très bien Kerry James.
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Source: http://www.desirsdavenir.org
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