Le Libéria sort de plus de 14 ans de guerre civile, une guerre sanglante et barbare.
Aujourd’hui, à Monrovia comme dans tout le pays, il y a 85% de chômeurs, et aussi des écoles, des routes, des hôpitaux à reconstruire. Le pays est exsangue.
Depuis la fin de la guerre, une économie d’urgence et de survie s’est mise en place. Dans ce pays à bout de souffle, la pêche est le moyen le plus sûr de pouvoir manger quelques poissons à la fin de la journée. Beaucoup d’ex-combattants et d’ex-enfants soldats sont devenus pêcheurs, juste pour vivre . Ils travaillent et essaient d’oublier en mer les horreurs de la guerre. Mais face à eux une nouvelle armée se dresse : des chalutiers chinois qui ratissent sans états d’âme, le fond des eaux libériennes. En principe, ces chalutiers doivent employer de la main d’œuvre libérienne. En réalité, les libériens sont laissés sur les quais, et assistent impuissants au retour des bateaux chinois chargés d’espadons, qui seront revendus au marché local. Profitant déjà du désastre économique engendré par la guerre, les armateurs chinois ont un autre avantage ; des eaux très poissonneuses, qui n’ont pas été pêchées depuis 15 ans. Alors, le port de Moravia est le théâtre d’un véritable pillage économique qui ne laisse entrevoir à cette population qu’un faible espoir de s’en sortir.
reportage de Juliette Lambot et Laurent Desvaux
Aujourd’hui, à Monrovia comme dans tout le pays, il y a 85% de chômeurs, et aussi des écoles, des routes, des hôpitaux à reconstruire. Le pays est exsangue.
Depuis la fin de la guerre, une économie d’urgence et de survie s’est mise en place. Dans ce pays à bout de souffle, la pêche est le moyen le plus sûr de pouvoir manger quelques poissons à la fin de la journée. Beaucoup d’ex-combattants et d’ex-enfants soldats sont devenus pêcheurs, juste pour vivre . Ils travaillent et essaient d’oublier en mer les horreurs de la guerre. Mais face à eux une nouvelle armée se dresse : des chalutiers chinois qui ratissent sans états d’âme, le fond des eaux libériennes. En principe, ces chalutiers doivent employer de la main d’œuvre libérienne. En réalité, les libériens sont laissés sur les quais, et assistent impuissants au retour des bateaux chinois chargés d’espadons, qui seront revendus au marché local. Profitant déjà du désastre économique engendré par la guerre, les armateurs chinois ont un autre avantage ; des eaux très poissonneuses, qui n’ont pas été pêchées depuis 15 ans. Alors, le port de Moravia est le théâtre d’un véritable pillage économique qui ne laisse entrevoir à cette population qu’un faible espoir de s’en sortir.
reportage de Juliette Lambot et Laurent Desvaux
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