Les miels de nos supermarchés (extrait du documentaire "La sécurité alimentaire")
http://www.dailymotion.com/video/x1txrs9_la-securite-alimentaire_news
Miel de Chine, trafiqué ou synthétique : 300 000 tonnes de faux miel sont écoulées en France. 1/3 des pots de miel bas prix proviennent en effet de Chine sans aucune mention sur l’étiquette. De plus, de nombreux miels sont trafiqués à l’eau sucrée et d’autres sont simplement créés synthétiquement.
Miel de Chine
En Chine le miel est 100% industriel car les chinois estiment que les abeilles ne sont pas assez rapide, ils fabriquent donc le miel en mélangeant tous les ingrédients chimique. Ce faux miel est ensuite exporté partout dans le monde et donc dans l’hexagone puisque la demande des consommateurs français se fait plus grande et que les apiculteurs ont du mal à augmenter leur production. L’avantage de ce miel c’est qu’il est moins cher, mais ce n’est plus du miel et les fournisseurs de cette mélasse chimique le savent bien car ils n’indiquent jamais que le miel vient de Chine.
Avez-vous déjà regardé les étiquettes sur l’origine des miels vendus en grandes surfaces ? A part les pots de miels mis en pot par l’apiculteur du coin, ou parfois ceux d’Espagne, très rares sont ceux qui mentionnent une origine précise. Pourquoi ? Simplement par la faute d’un décret de 2003 qui précise que l’on peut indiquer une provenance en Communauté Européenne ou hors CE, sans avoir l’obligation d’y inscrire un pays en particulier.
Certains miels affichent des provenances complétement fausses comme pour ce miel prétendu Espagnol, qui après analyse du Cetam, contenait du pollen de cotonnier, alors que ce type de pollens est inexistant en Espagne, mais bien présent en Chine. Certains fabricants, encore plus malins, incorporent des algues microscopiques qui permettent d’effacer toutes traces d’origine.
Et le miel français ?
Les faux miels restent marginaux, cependant on se souvient tout de même de ce miel de pin de Normandie, dont le pollen attestait qu’il provenait en réalité de Turquie ou de Grèce, ou celui vendu près du Mont-Saint-Michel où l’on avait ajouté du sucre, ou encore l’exemple de cette apicultrice savoyarde, vendant son miel sur les marchés locaux, qui vient de se faire démasquer par la répression des fraudes alors qu’elle vendait une partie d’un lot de miel industriel de 15 tonnes dans ses petits pots estampillés d’un drapeau savoyard.
Arnaque aux faux miels
Paul Schweitzer du Centre d’études techniques apicoles de Guénange en Moselle (Cetam), une association qui analyse 3000 échantillons par an, et déniche les faux miels des industriels et fabricants qui trichent pour coller à la législation européenne et au fameux décret de 2003. Résultat de ces analyses, plus de 30% des miels bas prix, dont la provenance reste très douteuse, sont des faux miels, même si ces faux miels ne sont pas dangereux pour la santé, le consommateur est trompé.
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Miel de Chine, trafiqué ou synthétique : 300 000 tonnes de faux miel sont écoulées en France. 1/3 des pots de miel bas prix proviennent en effet de Chine sans aucune mention sur l’étiquette. De plus, de nombreux miels sont trafiqués à l’eau sucrée et d’autres sont simplement créés synthétiquement.
Miel de Chine
En Chine le miel est 100% industriel car les chinois estiment que les abeilles ne sont pas assez rapide, ils fabriquent donc le miel en mélangeant tous les ingrédients chimique. Ce faux miel est ensuite exporté partout dans le monde et donc dans l’hexagone puisque la demande des consommateurs français se fait plus grande et que les apiculteurs ont du mal à augmenter leur production. L’avantage de ce miel c’est qu’il est moins cher, mais ce n’est plus du miel et les fournisseurs de cette mélasse chimique le savent bien car ils n’indiquent jamais que le miel vient de Chine.
Avez-vous déjà regardé les étiquettes sur l’origine des miels vendus en grandes surfaces ? A part les pots de miels mis en pot par l’apiculteur du coin, ou parfois ceux d’Espagne, très rares sont ceux qui mentionnent une origine précise. Pourquoi ? Simplement par la faute d’un décret de 2003 qui précise que l’on peut indiquer une provenance en Communauté Européenne ou hors CE, sans avoir l’obligation d’y inscrire un pays en particulier.
Certains miels affichent des provenances complétement fausses comme pour ce miel prétendu Espagnol, qui après analyse du Cetam, contenait du pollen de cotonnier, alors que ce type de pollens est inexistant en Espagne, mais bien présent en Chine. Certains fabricants, encore plus malins, incorporent des algues microscopiques qui permettent d’effacer toutes traces d’origine.
Et le miel français ?
Les faux miels restent marginaux, cependant on se souvient tout de même de ce miel de pin de Normandie, dont le pollen attestait qu’il provenait en réalité de Turquie ou de Grèce, ou celui vendu près du Mont-Saint-Michel où l’on avait ajouté du sucre, ou encore l’exemple de cette apicultrice savoyarde, vendant son miel sur les marchés locaux, qui vient de se faire démasquer par la répression des fraudes alors qu’elle vendait une partie d’un lot de miel industriel de 15 tonnes dans ses petits pots estampillés d’un drapeau savoyard.
Arnaque aux faux miels
Paul Schweitzer du Centre d’études techniques apicoles de Guénange en Moselle (Cetam), une association qui analyse 3000 échantillons par an, et déniche les faux miels des industriels et fabricants qui trichent pour coller à la législation européenne et au fameux décret de 2003. Résultat de ces analyses, plus de 30% des miels bas prix, dont la provenance reste très douteuse, sont des faux miels, même si ces faux miels ne sont pas dangereux pour la santé, le consommateur est trompé.
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