Soutenons Arezki Ait Larbi

  • il y a 17 ans
Soutien à Arezki Ait Larbi.

Ancien journaliste à Ruptures et l’Hebdo Libéré, correspondant à Alger du quotidien français Le Figaro, Arezki Aït Larbi vient de faire l’objet d’un mandat d’arrêt, a indiqué un communiqué de presse parvenu à la rédaction et signé du concerné. Le même communiqué nous apprend que c’est en allant retirer son passeport après avoir déposé un dossier un mois plus tôt à la daïra de Chéraga que le journaliste a appris par la bouche d’un fonctionnaire que son document est bloqué par la police pour une histoire de diffamation enregistrée auprès du tribunal d’Alger.
Le 14 juin 2006, Arezki Aït Larbi dépose une requête auprès du parquet par le biais de son avocat dans laquelle il informe la justice qu’il était prêt à répondre de “cette mystérieuse affaire” pour laquelle il n’a jamais été convoqué ni informé, Ce n’est que le 4 octobre 2006 que le parquet l’informe qu’il était “sous le coup d’un mandat d’arrêt lancé le 4 août 1997 et qu’il a été condamné par défaut à une peine de six mois de prison ferme”.

La plainte émane d’un directeur central chargé de l’application des peines au ministère de la Justice pour un écrit paru en avril 1994 dans l’hebdomadaire L’Evénement dans lequel ce responsable a été mis en cause par un témoignage sur les sévices infligés aux prisonniers de Lambèse. Pour Arezki Aït Larbi, “cette procédure inhabituelle dans une affaire de diffamation appelle quelques interrogations” dont celles-ci : pourquoi un mandat d’arrêt au lieu d’une simple convocation ? Pourquoi sa condamnation ne lui a-t-elle pas été signifiée ?

Comment se fait-il qu’il ait obtenu en 2000 un nouveau passeport et voyagé à plusieurs reprises sans que la police n’intervienne ? Pourquoi serait-il le seul journaliste à ne pas bénéficier de la procédure de grâce présidentielle décidée par M. Bouteflika en juillet 2006 ?

La chanson sur la vidéo est de OUL LAHLOU.

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