• il y a 10 ans
Rwanda. La trahison de Human Rights Watch
Richard Johnson
Traduction de l’anglais par Jean-Luc Galabert


Depuis sa fondation, en 1988, l’organisation non gouvernementale internationale Human Rights Watch a acquis la réputation d’agir au nom de la défense des droits humains à travers le monde. En témoigne le «Prix des droits de l’homme» qui lui a été décerné par les Nations Unies, en 1988.
Cette image de marque confère une autorité certaine à ses rapports et à ses communiqués, largement diffusés par la presse internationale.
Mais derrière l’image, rarement contestée, de cette organisation se disant œuvrer pour la défense des droits de l’Homme se cachent un fonctionnement, des processus d’enquête et des modes de prise de décisions opaques et totalement méconnus.
L’enquête minutieuse menée par Richard Johnson montre que, concernant le Rwanda, Human Rights Watch met son crédit international au service des héritiers de la politique génocidaire qui a conduit à la mort plus d’un million de personnes, en 1994.
Documents à l’appui, Richard Johnson démonte les procédés utilisés par Human Rights Watch pour relativiser le génocide des Tutsi, faire obstruction à la justice à l’encontre de génocidaires, ou encore soutenir le retour, sur la scène politique rwandaise, des partisans d’une politique ethnique qui aura déjà conduit au pire.
La démonstration de Richard Johnson est implacable. Sa lecture indispensable.
« Quand la cinglante étude critique de Human Rights Watch par Richard Johnson a inopinément jailli sur la scène en 2013, ce fut une révélation. […] La présente édition française de The travesty of Human Rights Watch on Rwanda est à saluer. Elle permet à l’essai de Richard Johnson de trouver un nouveau public. Son travail mérite la plus large diffusion possible et l’examen le plus minutieux. L’histoire n’est pas terminée. »

Linda Melvern

Ancien diplomate américain, Richard Johnson a été confronté au génocide perpétré en Bosnie. Son expérience professionnelle l’a sensibilisé aux manipulations de l’information qui précèdent, accompagnent les violences extrêmes de masse et nient leurs implications et conséquences. Son expérience personnelle l’a amené à vivre au Rwanda de 2008 à 2010, comme conjoint d’une autre diplomate américaine.