Véritable ambassadeur de l'art africain dans le monde, le peintre congolais Chéri Samba a imposé un style -- la « griffe sambaïenne » -- dont la toile J'aime la couleur est l'exemple : des autoportraits, ponctués de textes, associés à des couleurs vives, et depuis la fin des années 80, rehaussés de paillettes. Souvent chargée d'humour, sa peinture apparaît également comme un art engagé.
Si ses premières sources d'inspiration étaient le quotidien de Kinshasa, Samba s'oriente aussi vers des sujets plus universels ou politiques, comme en témoigne la toile La vraie carte du monde, qui renverse les rapports entre Nord et Sud, et revisite la cartographie généralement admise où l'Europe apparaît au centre de la représentation du monde.
On retrouve cette dimension politique et engagée dans l'œuvre de Bodys Isek Kingelez. Assemblage de papier et de carton, son Projet pour le Kinshasa du IIIe millénaire (1997) est un chaos savamment orchestré de monuments imaginaires. Cette œuvre à la fois poétique et sociale, qui réunit un stade, une école, une église, un hôpital, une gare et autres bâtiments à usage collectif, propose une réflexion sur le sens de la vie en société.
Si ses premières sources d'inspiration étaient le quotidien de Kinshasa, Samba s'oriente aussi vers des sujets plus universels ou politiques, comme en témoigne la toile La vraie carte du monde, qui renverse les rapports entre Nord et Sud, et revisite la cartographie généralement admise où l'Europe apparaît au centre de la représentation du monde.
On retrouve cette dimension politique et engagée dans l'œuvre de Bodys Isek Kingelez. Assemblage de papier et de carton, son Projet pour le Kinshasa du IIIe millénaire (1997) est un chaos savamment orchestré de monuments imaginaires. Cette œuvre à la fois poétique et sociale, qui réunit un stade, une école, une église, un hôpital, une gare et autres bâtiments à usage collectif, propose une réflexion sur le sens de la vie en société.
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Art et design