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Extrait
Extrait du prologue
Munich, Allemagne/Bali, Indonésie
Je parle russe assez correctement, dit le secrétaire à la Défense Bud Halliday, mais je préfère m’exprimer en anglais.
- Ça me va, répondit le colonel russe dans un anglais mâtiné d’un fort accent. J’ai toujours aimé les langues étrangères.»
Halliday accueillit cette repartie avec un sourire forcé. Les Américains à l’étranger rechignaient à employer une autre langue que l’anglais. C’était de notoriété publique.
«Tant mieux. Les choses iront d’autant plus vite.» Mais au lieu d’entamer la discussion, il se mit à contempler les portraits accrochés au mur. Une série de croûtes visiblement inspirées de photos parues dans des magazines, censées représenter des rois du jazz comme Miles Davis ou John Coltrane.
C’était la première fois qu’il voyait le colonel en chair et en os et, dès le premier coup d’oeil, Halliday avait douté du bien-fondé de cette rencontre. D’abord, il s’était imaginé un homme mûr aux tempes grises. Or, ce type avait des cheveux blonds épais, coupés très court, dans le plus pur style de l’armée russe. En outre, il avait tout du baroudeur. Sous le tissu de son costume bon marché, ses muscles saillaient au moindre mouvement. Le calme singulier qui émanait de sa personne le mettait mal à l’aise. Mais c’étaient ses yeux – pâles, très enfoncés dans les orbites – qui agaçaient le plus le secrétaire. Ils ne cillaient jamais. Halliday avait l’impression de regarder des yeux imprimés sur papier glacé.
Extrait
Extrait du prologue
Munich, Allemagne/Bali, Indonésie
Je parle russe assez correctement, dit le secrétaire à la Défense Bud Halliday, mais je préfère m’exprimer en anglais.
- Ça me va, répondit le colonel russe dans un anglais mâtiné d’un fort accent. J’ai toujours aimé les langues étrangères.»
Halliday accueillit cette repartie avec un sourire forcé. Les Américains à l’étranger rechignaient à employer une autre langue que l’anglais. C’était de notoriété publique.
«Tant mieux. Les choses iront d’autant plus vite.» Mais au lieu d’entamer la discussion, il se mit à contempler les portraits accrochés au mur. Une série de croûtes visiblement inspirées de photos parues dans des magazines, censées représenter des rois du jazz comme Miles Davis ou John Coltrane.
C’était la première fois qu’il voyait le colonel en chair et en os et, dès le premier coup d’oeil, Halliday avait douté du bien-fondé de cette rencontre. D’abord, il s’était imaginé un homme mûr aux tempes grises. Or, ce type avait des cheveux blonds épais, coupés très court, dans le plus pur style de l’armée russe. En outre, il avait tout du baroudeur. Sous le tissu de son costume bon marché, ses muscles saillaient au moindre mouvement. Le calme singulier qui émanait de sa personne le mettait mal à l’aise. Mais c’étaient ses yeux – pâles, très enfoncés dans les orbites – qui agaçaient le plus le secrétaire. Ils ne cillaient jamais. Halliday avait l’impression de regarder des yeux imprimés sur papier glacé.
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