L'actrice Barbara Schulz renie le film calamiteux "San-Antonio" produit par Claude Berri et dans lequel elle a joué.
La presse s'est fait l'écho de difficultés rencontrées lors du tournage des aventures de San-Antonio (en juin 2003), dont Gérard Lanvin et Gérard Depardieu se disputent la vedette. Des points de vue différents ont opposé le réalisateur Laurent Touil-Tartour (détenteur des droits d'adaptation au cinéma et à la télévision) et Claude Berri, le producteur. Le casting a été revu en plein tournage et le budget diminué. Ainsi, Jean-Michel Martial (qui devait interpréter Monsieur Blanc) a été remercié, et une poignée d'autres acteurs ont dû rendre leur tablier. Le désaccord entre les deux hommes a conduit Claude Berri à dessaisir Laurent Touil-Tartour de la réalisation pour la confier à un fidèle lieutenant de Depardieu. D'importants éléments du scénario original écrit par Laurent Touil-Tartour ont également été revus par la production. En particulier, l'idée selon laquelle San-Antonio serait dans le film non pas "commissaire-écrivain" mais "commissaire-cinéaste" permettait à Laurent Touil-Tartour de transposer à l'écran tous les renvois de pages et autres digressions chères à Frédéric Dard. C'est d'ailleurs grâce à cette idée que Frédéric Dard a cédé ses droits.
Ce qu'il y a de sûr, c'est que ce jeune réalisateur est un vrai connaisseur de l'oeuvre de San-Antonio et un fan inconditionnel. Il n'est pas sûr en revanche, que les professionnels du cinéma se soucient de l'âme de San-Antonio, au risque de produire un film d'aventures avec des têtes d'affiches certes, mais dont les héros seraient plus apparentés à un sous-James Bond qu'à San-Antonio, son humanisme, sa richesse, et ses délirades...
DANIEL SIRACH
(Président de l'Association des Amis de San-Antonio)
Automne 2003
La presse s'est fait l'écho de difficultés rencontrées lors du tournage des aventures de San-Antonio (en juin 2003), dont Gérard Lanvin et Gérard Depardieu se disputent la vedette. Des points de vue différents ont opposé le réalisateur Laurent Touil-Tartour (détenteur des droits d'adaptation au cinéma et à la télévision) et Claude Berri, le producteur. Le casting a été revu en plein tournage et le budget diminué. Ainsi, Jean-Michel Martial (qui devait interpréter Monsieur Blanc) a été remercié, et une poignée d'autres acteurs ont dû rendre leur tablier. Le désaccord entre les deux hommes a conduit Claude Berri à dessaisir Laurent Touil-Tartour de la réalisation pour la confier à un fidèle lieutenant de Depardieu. D'importants éléments du scénario original écrit par Laurent Touil-Tartour ont également été revus par la production. En particulier, l'idée selon laquelle San-Antonio serait dans le film non pas "commissaire-écrivain" mais "commissaire-cinéaste" permettait à Laurent Touil-Tartour de transposer à l'écran tous les renvois de pages et autres digressions chères à Frédéric Dard. C'est d'ailleurs grâce à cette idée que Frédéric Dard a cédé ses droits.
Ce qu'il y a de sûr, c'est que ce jeune réalisateur est un vrai connaisseur de l'oeuvre de San-Antonio et un fan inconditionnel. Il n'est pas sûr en revanche, que les professionnels du cinéma se soucient de l'âme de San-Antonio, au risque de produire un film d'aventures avec des têtes d'affiches certes, mais dont les héros seraient plus apparentés à un sous-James Bond qu'à San-Antonio, son humanisme, sa richesse, et ses délirades...
DANIEL SIRACH
(Président de l'Association des Amis de San-Antonio)
Automne 2003
Category
🗞
News