• il y a 17 ans
La prison de Tazmamart fut construite en 1972 [1], après le second coup d'État avorté contre le roi Hassan II du Maroc en août 1973. Après l'échec de la tentative du général Oufkir, 58 officiers de l'Armée furent envoyés à la prison de Kenitra et plus tard à Tazmamart. Selon Ali Bourequat, la prison a plus tard enfermé certains nationalistes Sahraoui et d'autres opposants politiques « disparus ».

Durant les années 1980, des allégations surgirent sur l'existence d'une prison appelée Tazmamart. Les autorités (v. Makhzen) dénièrent l'entièreté de ces allégations. Il fallut attendre la publication du livre Notre ami le Roi par le journaliste Gilles Perrault en 1990 pour que le sujet atteigne un niveau politique.

En 1991, sous la pression de groupes internationaux de défense des Droits de l'Homme, ainsi que de certains gouvernements étrangers, Hassan II du Maroc décida de fermer la prison et de relâcher les derniers détenus. Certains s'enfuirent à l'étranger, d'autres restèrent au Maroc, mais furent dissuadés d'aborder publiquement leurs expériences à Tazmamart.

Rq : Je tiens à féliciter les autorités marocaines pour leur courage en permettant la le tournage de ce documentaire par Aljazeera au Maroc.

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