• il y a 17 ans
Pour créer une division politique et parvenir à leur fin, les Israéliens ont corrompu des responsables du Fatah laïque et favorisé l’émergence du Hamas religieux. Avant même que le président Arafat n’ait succombé à l’empoisonnement du sang dont il fut victime, plusieurs de ses principaux lieutenants et alliés ne cachaient plus leur trahison politique. Une fois le vieux leader inhumé, des hommes aussi divers que Mahmoud Abbas ou Mohammed Dahlan n’hésitèrent pas à afficher un luxe ostentatoire ou à se targuer de leurs profitables investissements à l’étranger. Les électeurs palestiniens ne s’y sont pas trompés qui les ont lourdement sanctionnés et avec eux les éléments intègres de l’OLP ont élu le Hamas au pouvoir. Conscient d’être choisi pour sa détermination à lutter contre l’occupant et pour son intégrité, le Hamas n’a pas cherché à imposer sa vision religieuse de la société, mais à reconstituer la résistance nationale. Par voie de conséquence, ce sont désormais ses dirigeants et non plus ceux du Fatah qui sont visés principalement par les assassins de Tsahal.
Dans ce contexte, la presse atlantiste défend le point de vue des dirigeants corrompus du Fatah et stigmatise celui du Hamas, qu’elle présente mensongèrement comme un fanatisme.

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