Face à la dégradation des conditions de sécurité, MSF n'a plus de personnels expatriés à l'intérieur de la Syrie. Nathalie Roberts, coordinatrice médicale MSF, revient de Syrie où elle a dû coordonner à distance le travail des équipes médicales syriennes. Elle témoigne.
« Ce qui m'a le plus marquée, c'est qu'une crise majeure est toujours en cours. J'étais déjà allé en Syrie, et en revenant y travailler, j'ai commencé à comprendre que les choses ne font qu'empirer, il n'y a pas la moindre amélioration. Donc c'est assez déprimant de travailler dans cette situation. C'est particulièrement frustrant en ce moment, puisque nous n'avons plus de personnel international à l'intérieur de la Syrie. Tout ce que je sais, c'est ce que me disent les équipes syriennes qui sont dans le pays. Ce qu'ils me disent, ce qu'ils m'ont dit ces derniers mois, c'est que c'est un vrai désastre.
Ils vivent en Syrie, donc en plus de leur travail, ils subissent le stress de la vie quotidienne. Ils ont peur d'être attaqués. Ils s'inquiètent pour leurs familles. Ils s'inquiètent pour les patients. Ils se demandent ce qu'il va arriver... Ils craignent que MSF ne parte un jour, puisque nous avons déjà retiré notre personnel international. Il faut leur dire que nous sommes là pour rester, pour essayer de continuer à travailler. »
► Plus d'infos sur www.msf.fr/actualite/dossiers/urgence-syrie
« Ce qui m'a le plus marquée, c'est qu'une crise majeure est toujours en cours. J'étais déjà allé en Syrie, et en revenant y travailler, j'ai commencé à comprendre que les choses ne font qu'empirer, il n'y a pas la moindre amélioration. Donc c'est assez déprimant de travailler dans cette situation. C'est particulièrement frustrant en ce moment, puisque nous n'avons plus de personnel international à l'intérieur de la Syrie. Tout ce que je sais, c'est ce que me disent les équipes syriennes qui sont dans le pays. Ce qu'ils me disent, ce qu'ils m'ont dit ces derniers mois, c'est que c'est un vrai désastre.
Ils vivent en Syrie, donc en plus de leur travail, ils subissent le stress de la vie quotidienne. Ils ont peur d'être attaqués. Ils s'inquiètent pour leurs familles. Ils s'inquiètent pour les patients. Ils se demandent ce qu'il va arriver... Ils craignent que MSF ne parte un jour, puisque nous avons déjà retiré notre personnel international. Il faut leur dire que nous sommes là pour rester, pour essayer de continuer à travailler. »
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