Fin 2014, les premiers essais cliniques de traitement contre Ebola ont débuté dans plusieurs projets MSF.
En trois points, et deux minutes, voilà de quoi il s’agit :
Tout d’abord, comment développe-t-on un médicament ?
La phase pré clinique consiste à évaluer, sélectionner et transformer la molécule la plus prometteuse.
On passe ensuite à la phase 1 de l'essai clinique : administrer cette molécule à des volontaires sains, pour évaluer les effets indésirables, puis à la phase 2 : des sujets malades prennent le traitement, pour évaluer son efficacité, et le dosage approprié.
Enfin, on compare le nouveau médicament à un traitement déjà existant, ou à un placebo. Si toutes ces étapes sont franchies avec succès, le médicament est mis sur le marché.
Ce processus peut durer dix ans, dans des circonstances normales.
Mais l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest a très vite pris une ampleur inédite. En août dernier, l’OMS autorise donc l’accélération de la recherche clinique. Autrement dit, 8 médicaments qui n’ont pas encore franchi toutes les étapes, mais sont jugés particulièrement prometteurs, peuvent démarrer des essais cliniques.
Quels sont les principes directeurs ?
- Des protocoles de recherche simplifiés et adaptés au contexte
- La possibilité de produire rapidement les médicaments, afin qu’ils soient disponibles en quantité suffisante et à un prix abordable
- La sensibilisation des autorités et des communautés locales, pour obtenir leur adhésion
- La mise en commun des résultats au fur et à mesure de leur collecte.
En novembre, MSF annonce que trois essais cliniques vont démarrer dans ses centres de traitements en Afrique de l’Ouest :
En Guinée et au Libéria, deux médicaments administrables par voie orale, le
FAVIPIRAVIR et le brincidofovir, ont débuté les tests. Mais faute d'un nombre suffisant de patients, l'essai du brincidofovir a été rapidement annulé. Un troisième essai en Guinée porte sur l’efficacité des transfusions de produits sanguins de patients guéris.
Les premiers résultats devraient être disponible dès le mois de février.
En trois points, et deux minutes, voilà de quoi il s’agit :
Tout d’abord, comment développe-t-on un médicament ?
La phase pré clinique consiste à évaluer, sélectionner et transformer la molécule la plus prometteuse.
On passe ensuite à la phase 1 de l'essai clinique : administrer cette molécule à des volontaires sains, pour évaluer les effets indésirables, puis à la phase 2 : des sujets malades prennent le traitement, pour évaluer son efficacité, et le dosage approprié.
Enfin, on compare le nouveau médicament à un traitement déjà existant, ou à un placebo. Si toutes ces étapes sont franchies avec succès, le médicament est mis sur le marché.
Ce processus peut durer dix ans, dans des circonstances normales.
Mais l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest a très vite pris une ampleur inédite. En août dernier, l’OMS autorise donc l’accélération de la recherche clinique. Autrement dit, 8 médicaments qui n’ont pas encore franchi toutes les étapes, mais sont jugés particulièrement prometteurs, peuvent démarrer des essais cliniques.
Quels sont les principes directeurs ?
- Des protocoles de recherche simplifiés et adaptés au contexte
- La possibilité de produire rapidement les médicaments, afin qu’ils soient disponibles en quantité suffisante et à un prix abordable
- La sensibilisation des autorités et des communautés locales, pour obtenir leur adhésion
- La mise en commun des résultats au fur et à mesure de leur collecte.
En novembre, MSF annonce que trois essais cliniques vont démarrer dans ses centres de traitements en Afrique de l’Ouest :
En Guinée et au Libéria, deux médicaments administrables par voie orale, le
FAVIPIRAVIR et le brincidofovir, ont débuté les tests. Mais faute d'un nombre suffisant de patients, l'essai du brincidofovir a été rapidement annulé. Un troisième essai en Guinée porte sur l’efficacité des transfusions de produits sanguins de patients guéris.
Les premiers résultats devraient être disponible dès le mois de février.
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