Interdits en Suisse, sévèrement réglementés en Europe, les organismes génétiquement modifiés, OGM, ont malgré tout fait leur entrée en scène, via l’alimentation au bétail. Et les alertes se multiplient: l’usage massif d’herbicide hautement toxique pour protéger le soja transgénique a des effets effrayants. Au Danemark, les éleveurs qui nourrissent leurs cochons au soja OGM ont vu naître des bêtes difformes ou atteintes d’une grave maladie gastrique qui tue 30% d’entre elles. En Argentine d’où provient ce soja transgénique, les enfants des villages près des plantations souffrent de malformations congénitales et les cas de cancer connaissent une augmentation dramatique.
Des cochons nés avec deux têtes, des diarrhées mortelles, un taux de mortalité de 30%, c’est de cela dont sont affectés les élevages porcins qui ont été nourris au soja transgénique au Danemark. Certains élevages consomment jusqu’à 90% de fourrage importé d’Argentine et cultivé de manière transgénique. Selon cette enquête fouillée, confirmée par plusieurs recherches médicales reconnues, la vraie raison de cette étrange épidémie, c’est l’utilisation massive de cocktails aléatoires d’herbicides dans les champs de soja transgénique, pour lutter contre la prolifération des mauvaises herbes, devenues toujours plus résistantes. Un cocktail à ce point toxique que les populations proches des champs argentins où il est cultivé l’ont surnommé le "venin". Car dans ces villages, les malformations et les cancer des enfants dont les familles vivent en bordure de culture ont augmenté massivement.
C’est le monde inquiétant que décrit Paul Moreira dans ce reportage, qui revient sur un thème qu’il avait traité il y a 15 ans. Car aujourd’hui, la réalité a dépassé les pires craintes. Non seulement, les OGM, pourtant objet de moratoire comme en Suisse, s’infiltrent dans l’alimentation via la viande importée, aux origines peu contrôlées. Mais les conditions dans lesquelles le soja transgénique est cultivé suscitent d’inquiétantes questions, soigneusement étouffée par le lobby des OGM. Ces produits ont conquis la planète grâce à l’engagement vigoureux des ambassades des Etats-Unis dans le monde, véritables représentantes de commerce des multinationales du transgénique. L’Europe résiste encore, mais pour combien de temps?
Des cochons nés avec deux têtes, des diarrhées mortelles, un taux de mortalité de 30%, c’est de cela dont sont affectés les élevages porcins qui ont été nourris au soja transgénique au Danemark. Certains élevages consomment jusqu’à 90% de fourrage importé d’Argentine et cultivé de manière transgénique. Selon cette enquête fouillée, confirmée par plusieurs recherches médicales reconnues, la vraie raison de cette étrange épidémie, c’est l’utilisation massive de cocktails aléatoires d’herbicides dans les champs de soja transgénique, pour lutter contre la prolifération des mauvaises herbes, devenues toujours plus résistantes. Un cocktail à ce point toxique que les populations proches des champs argentins où il est cultivé l’ont surnommé le "venin". Car dans ces villages, les malformations et les cancer des enfants dont les familles vivent en bordure de culture ont augmenté massivement.
C’est le monde inquiétant que décrit Paul Moreira dans ce reportage, qui revient sur un thème qu’il avait traité il y a 15 ans. Car aujourd’hui, la réalité a dépassé les pires craintes. Non seulement, les OGM, pourtant objet de moratoire comme en Suisse, s’infiltrent dans l’alimentation via la viande importée, aux origines peu contrôlées. Mais les conditions dans lesquelles le soja transgénique est cultivé suscitent d’inquiétantes questions, soigneusement étouffée par le lobby des OGM. Ces produits ont conquis la planète grâce à l’engagement vigoureux des ambassades des Etats-Unis dans le monde, véritables représentantes de commerce des multinationales du transgénique. L’Europe résiste encore, mais pour combien de temps?
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