ONDINE

  • il y a 17 ans
ONDINE

Le Foehn violentait mon automne
Et séchait le sang de mon coeur.
Sauvage, mais douce comme une lionne,
Tu es venue sécher mes pleurs.

Vieux lion j'étais devenu,
Insensible aux humeurs du temps;
Je pansais mon coeur mis à nu,
Incapable d'aimer et pourtant...

Un vent de songes est arrivé,
Chargé de tendresse poétique.
Mon coeur bien frêle a chaviré,
Porté par ta potion magique.

Sur terre nous avons échoué,
Dans une île où pousse le rêve
Et tous deux nous avons joué
A s'aimer à jamais sans trève.

On dit souvent qu'il est écrit
Que lorsque deux êtres se fondent,
L'écho répercute le bruit
En un choeur d'angéliques ondes!

Pierfetz ©
Pierrot des Vosges
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Réalisation graphique avec ArtRage
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