• il y a 17 ans
George Hickenlooper a réalisé Factory Girl, et Hearts Of Darkness: A Filmmaker’s Apocalypse. Il est producteur exécutif de Ghosts of Cité Soleil. Voici ce qu’il a dit au sujet de ce film: «Parfois, je me suis trouvé paralysé, tant j’étais ému par ce que j’y voyais. Cette histoire transcende la politique, et transcende les genres… C’est une épopée universelle qui traite d’espoir, d’amour, de rêves, de mort, et du cercle vicieux immémorial de la pauvreté et de la violence. Non seulement Ghosts of Cité Soleil peut être l’un des plus grands documentaires de tous les temps, mais, sans exagérer, je dis qu’il pourrait même s’avérer l’un des plus grands films jamais réalisés. À présent que le montage est terminé, je suis tellement bouleversé par tout ceci, qu’il m’arrive d’en avoir la larme à l’œil, encore, en l’écoutant. Ça ne m’était jamais arrivé auparavant, sur aucun des projets auxquels j’ai jamais travaillé. On parle ici d’une œuvre si forte et puissante, qu’elle aura assurément une vie propre, longtemps après que nous soyons tous partis. Il n’y a pas de mots suffisamment éloquents pour dire à quel point je suis fier d’avoir participé à ce projet. »
(traduction David Pellerin)
Haïti, à l’époque d’Aristide. Port-au-Prince est la ville la plus pauvre de l’hémisphère occidental, et Cité Soleil est le plus misérable bidonville de Port-au-Prince, un lieu épouvantablement dangereux, où vivote un demi million de gens démunis, dans le chaos et la saleté. Ce film nous fait suivre les traces de 2pac et de Bily, deux frères placés à la tête de deux gangs officieusement affiliés aux milices d’Aristide, mais voilà: nous sommes en 2004, et la position d’Aristide est de plus en plus intenable… Le quotidien de ces deux frères n’est qu’une succession de guerres de gangs et puis de violence...
Festival International du Film de Philadelphie, 2007.

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