Date de livraison : avril 2010
Description : Longueur 66.23 mètres, largeur variable : de 3 mètres à 5.70 mètres. 50 tonnes d’acier. Coût 900 000 euros
Présentation du projet
La ville de Yangzhou se situe à 300 km à l’Ouest de Shanghai et se caractérise par un dispositif de canaux qui structurent la ville et la relie au Yangzi vers Shanghai.
Cette ville accueille également une industrie très importante de chantiers navals, une des plus modernes et des plus importantes de Chine.
C ‘est à partir de ce savoir faire et de cette fabrique spécifique que nous avons conçu la passerelle de Yangzhou comme une double feuille de tôle d’acier formant un caisson à inertie variable, plissé, chaudronné, élégi.
En reprenant ce magnifique savoir faire de la chaudronnerie navale nous avons projeté la géométrie de la passerelle comme une feuille dont les variations donneraient à lire le cheminement des efforts à travers une structure d’arc encastré aux extrémités et affiné à l’emplacement de l’inversion des courbures.
La grande finesse de l’ouvrage se lit alors dans cette mise en évidence du cheminement des efforts et dans le plaisir de la promenade au dessus du canal, sur cette feuille variant en plan comme en élévation.
La matière et sa mise en ouvre servent ici à penser le projet et sa structure dans une relation ténue avec les savoir-faire développés par l’industrie locale.
La passerelle trouve sa logique dans la résistance de forme qu’elle met en évidence, elle trouve son caractère spécifique autour de cette fabrique aujourd’hui encore possible en Chine pour un ouvrage qui montre au fil de sa promenade la capacité de sa structure à s’affiner jusqu’à devenir une fine feuille d’acier.
Les chinois de Yangzhou l’ont appelé « Liu Shu » : feuille de saule, arbre qui borde généreusement les canaux de Yangzhou.
Description : Longueur 66.23 mètres, largeur variable : de 3 mètres à 5.70 mètres. 50 tonnes d’acier. Coût 900 000 euros
Présentation du projet
La ville de Yangzhou se situe à 300 km à l’Ouest de Shanghai et se caractérise par un dispositif de canaux qui structurent la ville et la relie au Yangzi vers Shanghai.
Cette ville accueille également une industrie très importante de chantiers navals, une des plus modernes et des plus importantes de Chine.
C ‘est à partir de ce savoir faire et de cette fabrique spécifique que nous avons conçu la passerelle de Yangzhou comme une double feuille de tôle d’acier formant un caisson à inertie variable, plissé, chaudronné, élégi.
En reprenant ce magnifique savoir faire de la chaudronnerie navale nous avons projeté la géométrie de la passerelle comme une feuille dont les variations donneraient à lire le cheminement des efforts à travers une structure d’arc encastré aux extrémités et affiné à l’emplacement de l’inversion des courbures.
La grande finesse de l’ouvrage se lit alors dans cette mise en évidence du cheminement des efforts et dans le plaisir de la promenade au dessus du canal, sur cette feuille variant en plan comme en élévation.
La matière et sa mise en ouvre servent ici à penser le projet et sa structure dans une relation ténue avec les savoir-faire développés par l’industrie locale.
La passerelle trouve sa logique dans la résistance de forme qu’elle met en évidence, elle trouve son caractère spécifique autour de cette fabrique aujourd’hui encore possible en Chine pour un ouvrage qui montre au fil de sa promenade la capacité de sa structure à s’affiner jusqu’à devenir une fine feuille d’acier.
Les chinois de Yangzhou l’ont appelé « Liu Shu » : feuille de saule, arbre qui borde généreusement les canaux de Yangzhou.
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