Suivant la logique du marché et de la propriété, de nombreux chercheurs se sont attelés à la tâche de donner un prix à la nature. L’INRA a ainsi évalué l’activité pollinisatrice des insectes à 153 milliards d’euros. à l’image de la bourse du carbone, de nouveaux produits financiers sont apparus, basés sur des espèces en voie de disparition, des forêts... à l’heure des défis de la COP 21, cet engouement pour l’évaluation monétaire du vivant interroge le politique, qui se serait retranché derrière les lois du marché. Entre « monétarisation », « financiarisation » et « marchandisation », dans quelle mesure ces dispositifs sontils compatibles avec des politiques publiques de forte soutenabilité ? Permettentils l’émergence d’autres dispositifs de protection du vivant, en dehors du marché ? Protègentils efficacement la nature de la prédation ou bien l’affaiblissentils en vendant des droits à détruire davantage ?
organisé avec la Fondation de l’écologie politique et le groupe de Travail “imaginer une économie écologiste”.
Avec Christophe Bonneuil, chargé de recherche au CnrS, coauteur de l’ouvrage prédation. nature, le nouvel El dorado de la finance ; pascal Canfin, ancien ministre délégué au développement, conseiller principal climat au World resources institute ; maxime Combes, économiste, coauteur de l’ouvrage La nature n’a pas de prix. Les méprises de l’économie verte ; Aurore Lalucq, économiste, codirectrice de l’institut Veblen ; Catherine Larrère, professeur émérite à l’Université de paris i-panthéon-Sorbonne, présidente de la Fondation pour l’écologie politique.
organisé avec la Fondation de l’écologie politique et le groupe de Travail “imaginer une économie écologiste”.
Avec Christophe Bonneuil, chargé de recherche au CnrS, coauteur de l’ouvrage prédation. nature, le nouvel El dorado de la finance ; pascal Canfin, ancien ministre délégué au développement, conseiller principal climat au World resources institute ; maxime Combes, économiste, coauteur de l’ouvrage La nature n’a pas de prix. Les méprises de l’économie verte ; Aurore Lalucq, économiste, codirectrice de l’institut Veblen ; Catherine Larrère, professeur émérite à l’Université de paris i-panthéon-Sorbonne, présidente de la Fondation pour l’écologie politique.
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