La victoire contre le Japon a permis de "refaire de la Chine un grand pays dans le monde". C'est par ces mots que Xi Jinping, le président chinois, a donné le coup d'envoi du défilé militaire de deux heures qui commémore les 70 ans de la défaite japonaise, en 1945. Au total, ces sont 12 000 soldats, 500 engins de guerre et quelque 200 avions et hélicoptères qui ont pris part au défilé militaire. A cette occasion, Pékin a dévoilé une réduction d'effectifs au sein de l'APL (Armée populaire de libération). En échange : une modernisation des machines de guerre, présentées lors de la commémoration.
http://www.lejdd.fr/Defile-militaire-a-Pekin-la-demonstration-de-force-749309
Parmi les invités triés sur le volet, le président russe Vladimir Poutine était à l'honneur. Etaient également présents les chefs d'Etat du Vietnam, du Venezuela, d'Egypte, d'Afrique du Sud, de Corée du Sud ou encore de Serbie. Raul Castro n'a pas pris part aux célébrations, mais Cuba a envoyé un régiment pour défiler.
Une autre présence a été fortement remarquée : celle de Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU. Sa venue a suscité un profond mécontentement à Tokyo, pour ce qui est considéré comme une parade "anti-Japon".
Shinzo Abe, le Premier ministre japonais, s'est ainsi bien gardé de présenter ses excuses pour les actions passées de son pays. Le chef du gouvernement n'a évidemment pas été invité. Il a simplement exprimé sa "profonde douleur" pour les victimes de la guerre auxquelles il a adressé ses "éternelles condoléances", dans une déclaration le 14 août, jour anniversaire de la capitulation japonaise.
Les dirigeants européens ont également boudé la cérémonie. Le seul ministre occidental était le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
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Parmi les invités triés sur le volet, le président russe Vladimir Poutine était à l'honneur. Etaient également présents les chefs d'Etat du Vietnam, du Venezuela, d'Egypte, d'Afrique du Sud, de Corée du Sud ou encore de Serbie. Raul Castro n'a pas pris part aux célébrations, mais Cuba a envoyé un régiment pour défiler.
Une autre présence a été fortement remarquée : celle de Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU. Sa venue a suscité un profond mécontentement à Tokyo, pour ce qui est considéré comme une parade "anti-Japon".
Shinzo Abe, le Premier ministre japonais, s'est ainsi bien gardé de présenter ses excuses pour les actions passées de son pays. Le chef du gouvernement n'a évidemment pas été invité. Il a simplement exprimé sa "profonde douleur" pour les victimes de la guerre auxquelles il a adressé ses "éternelles condoléances", dans une déclaration le 14 août, jour anniversaire de la capitulation japonaise.
Les dirigeants européens ont également boudé la cérémonie. Le seul ministre occidental était le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
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