Tout le monde perçoit que la coopération franco-allemande est devenue le pilier porteur de l’intégration européenne. Français et Allemands sont des voisins très proches, mais, en même temps, se connaissent à peine. Cette ignorance n’épargne pas les dirigeants politiques notamment en matière économique. C’est en particulier en termes de compétitivité que le fossé se creuse actuellement entre les deux rives du Rhin. L’origine de ces divergences s’explique, entre autres, par la structure centralisée de la France et la structure décentralisée, c’est-à-dire fédérale, de l’Allemagne.
Les divergences entre la France et l’Allemagne sont la conséquence d’un enracinement de longue date dans l’histoire économique des deux pays et se reflètent toujours, notamment quant au rôle de l’État et de la monnaie dans l’économie, dans la mise en œuvre de la politique économique, dans la place de la politique industrielle et dans la formation professionnelle.
Au final, il est difficile de conclure à l’infériorité ou à la supériorité d’un des deux systèmes économiques. En revanche, on peut conclure des données historiques que la France a connu deux périodes de croissance forte de 4 à 5 % dans la seconde moitié des années 1980 et celle des années 1990, durant des périodes de convergence étroite avec la politique économique et budgétaire de l’Allemagne. Malheureusement, cette expérience budgétaire d’une croissance par consolidation budgétaire, et non l’inverse, semble être tombée dans l’oubli en France.
Le succès durable du tandem franco-allemand est devenu la condition préalable si l’on veut éviter un éclatement de la zone euro et passe nécessairement par le retour à la vérité budgétaire.
Cette note a été écrite par Wolfgang Glomb, économiste, ancien directeur des Affaires européennes au ministère des Finances allemand et membre du conseil d’orientation de l’Institut Thomas-More, et Henry d’Arcole*, ancien auditeur au Contrôle général économique et financier (CGEFI) des ministères économiques et financiers (Bercy).
*Pseudonyme emprunté en raison du devoir de réserve de l’auteur.
Les divergences entre la France et l’Allemagne sont la conséquence d’un enracinement de longue date dans l’histoire économique des deux pays et se reflètent toujours, notamment quant au rôle de l’État et de la monnaie dans l’économie, dans la mise en œuvre de la politique économique, dans la place de la politique industrielle et dans la formation professionnelle.
Au final, il est difficile de conclure à l’infériorité ou à la supériorité d’un des deux systèmes économiques. En revanche, on peut conclure des données historiques que la France a connu deux périodes de croissance forte de 4 à 5 % dans la seconde moitié des années 1980 et celle des années 1990, durant des périodes de convergence étroite avec la politique économique et budgétaire de l’Allemagne. Malheureusement, cette expérience budgétaire d’une croissance par consolidation budgétaire, et non l’inverse, semble être tombée dans l’oubli en France.
Le succès durable du tandem franco-allemand est devenu la condition préalable si l’on veut éviter un éclatement de la zone euro et passe nécessairement par le retour à la vérité budgétaire.
Cette note a été écrite par Wolfgang Glomb, économiste, ancien directeur des Affaires européennes au ministère des Finances allemand et membre du conseil d’orientation de l’Institut Thomas-More, et Henry d’Arcole*, ancien auditeur au Contrôle général économique et financier (CGEFI) des ministères économiques et financiers (Bercy).
*Pseudonyme emprunté en raison du devoir de réserve de l’auteur.
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