• il y a 17 ans
Rappel des faits :

Le 30 septembre 2000, la chaîne de télévision nationale France 2 diffusait, dans son journal de 20h, la mort en direct d’un enfant, le petit Mohammed, attribuée à des tirs israéliens.

Ces images allaient faire le tour du monde et provoquer, partout, la même émotion, avant d’être remontées et reprises en boucle par la propagande arabe.

> À ce jour, rien ne prouve la culpabilité ou ne serait-ce que la responsabilité israélienne dans cette mort odieuse, si ce n’est les allégations formelles et souvent contradictoires du caméraman de France 2, Talal Abu Rahma, soutenu par la chaîne et son envoyé permanent, Charles Enderlin. Au contraire. Tout tendrait désormais à prouver que le petit Mohammed ait été tué par une balle palestinienne.

Pourtant, la diffusion de ces images, par leur côté révoltant, a fait renaître, en France et à travers le monde, une flambée d’antisémitisme, accompagné d’actes tels que la communauté juive n’avait eu à en subir en Occident depuis un demi-siècle.

Au-delà du minimum de déontologie que l’équipe de France 2 n’a pas cru devoir respecter par la production et la diffusion d’un tel reportage, se pose surtout la question des limites que doivent s’imposer les témoins professionnels médiatiques, que leur propre fonction ou expérience ne mettent pas à l’abri du parti pris ou de l’erreur de jugement.

En s’instaurant témoin exclusif, le caméraman palestinien de France 2, a fait bien davantage qu’outrepasser sa fonction : il s’est institué juge et partie, avec l’absolution d’un média tout puissant, auréolé d’une fausse neutralité.

Le propos de ce dossier n’est pas de se substituer au rapport d’une autorité judiciaire dont nous n’avons certes pas la compétence, mais de faire le point sur une situation dramatique, dont tous les éléments ne sont pas connus du grand public, avec, si possible, une plus grande objectivité que les intervenants incriminés.

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