Après les terribles attentats de vendredi, la communauté musulmane craint les amalgames et la stigmatisation. Car c’est au nom de leur religion que des djihadistes ont abattu 132 personnes, à Paris dans les 10ème et 11ème arrondissements, et à Saint-Denis. Dès le lendemain, sur les réseaux sociaux et dans les médias, les musulmans de France ont largement condamné ces attaques. Ils ont aussi rappelé que leur religion n’autorise pas l’assassinat d’hommes et de femmes. Sur Europe 1, le président de l’Association des Musulmans de Rosny, Salim Arama, a expliqué que les auteurs des attentats étaient des criminels, et que le terme de « barbare » n’était pas suffisant. « L’islam, ce n’est pas ça », a-t-il poursuivi. Sur RTL, Abdelali Mamoun, imam d’Alfortville, a relayé « le sentiment énorme d’indignation de la quasi-totalité des musulmans de France ». De son côté, l’association des Etudiants Musulmans de France a publié une vidéo dans laquelle Nadjib Bedani, l’étudiant toulousain à l’origine de cette démarche appelle à l’unité.
Après les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher de Vincennes, les musulmans de France ont été accusés de ne pas avoir assez manifesté leur opposition et leur indignation.
Cette fois, la Grande Mosquée de Paris a appelé à un rassemblement après la prière de demain, une semaine après les attentats. Objectif : réaffirmer l’attachement des musulmans de France aux valeurs républicaines. Car malgré tout, Anouar Kbibech, le président du CFCM admet que « la situation est dramatique » et révèle la « difficulté rencontrée dans les mosquées par les imams pour encadrer les jeunes générations ». Selon lui, la radicalisation n’a pas lieu dans les mosquées.
Pourtant, dès lundi, Manuel Valls s’est prononcé sur RTL en faveur de la fermeture des « mosquées et des associations qui s’en prennent aux valeurs de la République », preuve que selon le gouvernement, ces établissements pourraient nourrir la radicalisation de jeunes Français.
Faut-il fermer les mosquées qui « s’en prennent aux valeurs de la République », comme le demandent de nombreux responsables politiques ? Comment éviter l’endoctrinement de jeunes musulmans ? Comment éviter les amalgames ? Faut-il réformer les institutions de l’islam de France ?
Invités :
Jean-Pierre Sueur, sénateur PS du Loiret
Guillaume Larrivé, député Les Républicains de l’Yonne
Hassen Chalghoumi, imam de Drancy
Après les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher de Vincennes, les musulmans de France ont été accusés de ne pas avoir assez manifesté leur opposition et leur indignation.
Cette fois, la Grande Mosquée de Paris a appelé à un rassemblement après la prière de demain, une semaine après les attentats. Objectif : réaffirmer l’attachement des musulmans de France aux valeurs républicaines. Car malgré tout, Anouar Kbibech, le président du CFCM admet que « la situation est dramatique » et révèle la « difficulté rencontrée dans les mosquées par les imams pour encadrer les jeunes générations ». Selon lui, la radicalisation n’a pas lieu dans les mosquées.
Pourtant, dès lundi, Manuel Valls s’est prononcé sur RTL en faveur de la fermeture des « mosquées et des associations qui s’en prennent aux valeurs de la République », preuve que selon le gouvernement, ces établissements pourraient nourrir la radicalisation de jeunes Français.
Faut-il fermer les mosquées qui « s’en prennent aux valeurs de la République », comme le demandent de nombreux responsables politiques ? Comment éviter l’endoctrinement de jeunes musulmans ? Comment éviter les amalgames ? Faut-il réformer les institutions de l’islam de France ?
Invités :
Jean-Pierre Sueur, sénateur PS du Loiret
Guillaume Larrivé, député Les Républicains de l’Yonne
Hassen Chalghoumi, imam de Drancy
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