L’existence d’un régime spécifique se justifie par les contraintes de continuité de service public et les responsabilités liées à la sécurité des circulations. Lors de l’embauche, le contrat prévoit une disponibilité permanente du cheminot à l’entreprise et à son réseau. Cela induit le travail en 3x8, le travail en décalé, le travail en déplacement, les astreintes, les repos en dehors de la cellule familiale, le travail durant le week- end et les jours fériés etc…Les cheminot(e)s cotisent plus et gagnent moins . Car, si l’entreprise SNCF cotise plus que celles dépendant du régime général, il faut savoir que cet écart est intégré dans la politique salariale de l’entreprise, qui le considère comme un élément de la masse salariale. Les salaires sont donc plus faibles. Ce sont donc les cheminot(e)s qui paient leurs « avantages » et non la communauté.
Extrait de 20minutes.fr d'un commentaire de M. Pépy il est vrai que la SNCF supporte aujourd’hui un taux global de cotisation vieillesse de 42%, c’est 12 points de plus que les entreprises privées. Cette « surcotisation » de la SNCF a servi et sert encore à financer les avantages spécifiques des actuels retraités (calcul de la pension sur les 6 derniers mois, âge d’ouverture des droits à 50 ou 55 ans, régime de bonifications pour les conducteurs…).
Certains de ces avantages spécifiques, comme par exemple le droit de partir à 55 ans (à 50 ans pour les conducteurs) ou le calcul de la pension sur le salaire des 6 derniers mois, ne sont pas remis en cause par la réforme. Mais d’autres disparaîtront. Il serait donc normal qu’à l’avenir cette « surcotisation » de l’entreprise baisse.
Extrait de 20minutes.fr d'un commentaire de M. Pépy il est vrai que la SNCF supporte aujourd’hui un taux global de cotisation vieillesse de 42%, c’est 12 points de plus que les entreprises privées. Cette « surcotisation » de la SNCF a servi et sert encore à financer les avantages spécifiques des actuels retraités (calcul de la pension sur les 6 derniers mois, âge d’ouverture des droits à 50 ou 55 ans, régime de bonifications pour les conducteurs…).
Certains de ces avantages spécifiques, comme par exemple le droit de partir à 55 ans (à 50 ans pour les conducteurs) ou le calcul de la pension sur le salaire des 6 derniers mois, ne sont pas remis en cause par la réforme. Mais d’autres disparaîtront. Il serait donc normal qu’à l’avenir cette « surcotisation » de l’entreprise baisse.
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