• il y a 17 ans
Erik Blondin ne désarme pas! >>>> Son livre "le journal d'un guardien de la paix" (edition "La fabrique")
Attaché au service public et aux « valeurs de la République », il dénonce chaque manquement, quitte à faire cavalier seul. Il ne craint pas non plus de s’opposer aux intimidations de la hiérarchie.
Dix-huit ans de police, et quelques déboires, ne l’ont pas usé. En 1983, il passe le concours de la police nationale.
Il va connaître la voie publique, puis un poste en Corse où il sera cantonné à un rôle de « spectateur » du fait de la volonté politique, enfin la brigade anticriminalité à Paris. En 1990, affecté à celle qui opère la nuit au bois de Boulogne, il signale les dérives de certains collègues avec les prostituées.
L’affaire est étouffée, lui est sanctionné: mutation à la garde statique de l’Élysée. Un an plus tard, un des policiers ripoux tombe pour proxénétisme. Il faudra quatre ans pour qu’Erik Blondin, lui, soit réhabilité, moralement du moins.
Par refus des compromissions à l’oeuvre dans les syndicats institutionnalisés, il crée, en 1995, le Syndicat de la police nationale (SPN). Mais la loi Perben va lui couper les ailes. Privilégiant les gros syndicats en place, celle-ci bloque l’émergence de petits syndicats et rend, entre autres, le SPN non représentatif. Dès lors, Erik Blondin est syndicaliste mais privé d’exemptions et de subventions. Et sans le droit de se présenter aux élections. Sa notation va baisser, il sera menacé de révocation et subira plusieurs blâmes. Ce qui ne l’empêche pas de continuer à rédiger des tracts cinglants qui en font un abonné aux convocations de l’Inspection générale des services (IGS).
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Deuxième partie de l'interview :
http://www.dailymotion.com/logos/video/6090633
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