Siège Couriot / Saint-Etienne
L'histoire de ce siège situé à Saint-Etienne débute vers 1850 avec le fonçage du puits Châtelus 1 par la Compagnie des Mines de la Loire (C.M.L). En 1954, la C.M.L. est dissoute par Napoléon et l'exploitation est reprise par la Companie des Mines de Beaubrun qui fonce le puits Châtelus 2 en 1970. Cette petite société est absorbé par la S.A. des Mines de la Loire en 1893. Cette société entreprend à partir de 1907 la conception d'un puits de nouvelle génération sur le site des puits Châtelus 1 et 2. Le choix de ce site pour la concentration de l'activité s'explique par la présence d'une couche de charbon importante (la «8e Grüner»). Le fonçage du puits Châtelus 3 est terminé à 727,25 m en 1914 et le chevalement métallique de 38 mètre de hauteur est installé la même année. En 1917, ce nouveau puits est rebaptisé du nom du président de la S.A. des Mines de la Loire, Henry Couriot. Il entre en fonctionnement en 1919.
En 1928, le puits Châtelus 1 est équipé d'un nouveau chevalement en béton. Il devient un puits de service et le puits Châtelus 2 est abandonné et remblayé. Le site a été pendant longtemps la «vitrine», siège de la S. A. des Mines de la Loire.
D'abord prévu pour extraire annuellement 300 000 tonnes, soit trois fois la production des plus grands puits du bassin d'alors, il est fortement modernisé en 1936, et sa capacité portée à un million de tonnes. Le puits Couriot est dépassé dans l'après-guerre par le nouveau puits Pigeot à La Ricamarie, oû se concentre l'effort de modernisation de la mine stéphanoise sous l'égide de Charbonnages de France. La récession charbonnière entraîne un déclin de l'activité du puits à partir de 1963. Il devient simple puits de service du puits Pigeot en 1965, puis il est partiellement démantelé (démolition des installations de lavage et du chevalement en béton du puits Châtelus 1). L'arrêt définitif de l'exploitation eu lieu en avril 1973. Devenu propriété de la ville, le site abrite depuis 1991 lemuséede la Mine. Il a été classé monument historique en janvier 2011.
Dans sa configuration la plus récente, le siège Couriot pouvait accueillir 2 000 mineurs et plusieurs centaines d'ouvriers de surface. Si les bâtiments de lavage et de triage installés sur la plate-forme basse ont été démolis, les bâtiments dans lesquels les mineurs circulaient quotidiennement ont été préservés. On peut ainsi découvrir les deux lavabos ouvriers, les bureaux de l'administration, l'ancien contrôle des ouvriers, les deux lampisteries, la salle d'énergie, la salle de la machine d'extraction et le bâtiment de la recette jour avec le chevalement. Sur la plateforme haute du site se trouve le local compresseurs Chatelus qui abrite deux superbes compresseurs en parfait état, ainsi qu'un petit atelier d'entretien du matériel roulant. Ces deux bâtiments ne sont pour le moment pas accessibles au public. Le carreau est dominé par les deux importants crassiers de Michon reboisés.
L'histoire de ce siège situé à Saint-Etienne débute vers 1850 avec le fonçage du puits Châtelus 1 par la Compagnie des Mines de la Loire (C.M.L). En 1954, la C.M.L. est dissoute par Napoléon et l'exploitation est reprise par la Companie des Mines de Beaubrun qui fonce le puits Châtelus 2 en 1970. Cette petite société est absorbé par la S.A. des Mines de la Loire en 1893. Cette société entreprend à partir de 1907 la conception d'un puits de nouvelle génération sur le site des puits Châtelus 1 et 2. Le choix de ce site pour la concentration de l'activité s'explique par la présence d'une couche de charbon importante (la «8e Grüner»). Le fonçage du puits Châtelus 3 est terminé à 727,25 m en 1914 et le chevalement métallique de 38 mètre de hauteur est installé la même année. En 1917, ce nouveau puits est rebaptisé du nom du président de la S.A. des Mines de la Loire, Henry Couriot. Il entre en fonctionnement en 1919.
En 1928, le puits Châtelus 1 est équipé d'un nouveau chevalement en béton. Il devient un puits de service et le puits Châtelus 2 est abandonné et remblayé. Le site a été pendant longtemps la «vitrine», siège de la S. A. des Mines de la Loire.
D'abord prévu pour extraire annuellement 300 000 tonnes, soit trois fois la production des plus grands puits du bassin d'alors, il est fortement modernisé en 1936, et sa capacité portée à un million de tonnes. Le puits Couriot est dépassé dans l'après-guerre par le nouveau puits Pigeot à La Ricamarie, oû se concentre l'effort de modernisation de la mine stéphanoise sous l'égide de Charbonnages de France. La récession charbonnière entraîne un déclin de l'activité du puits à partir de 1963. Il devient simple puits de service du puits Pigeot en 1965, puis il est partiellement démantelé (démolition des installations de lavage et du chevalement en béton du puits Châtelus 1). L'arrêt définitif de l'exploitation eu lieu en avril 1973. Devenu propriété de la ville, le site abrite depuis 1991 lemuséede la Mine. Il a été classé monument historique en janvier 2011.
Dans sa configuration la plus récente, le siège Couriot pouvait accueillir 2 000 mineurs et plusieurs centaines d'ouvriers de surface. Si les bâtiments de lavage et de triage installés sur la plate-forme basse ont été démolis, les bâtiments dans lesquels les mineurs circulaient quotidiennement ont été préservés. On peut ainsi découvrir les deux lavabos ouvriers, les bureaux de l'administration, l'ancien contrôle des ouvriers, les deux lampisteries, la salle d'énergie, la salle de la machine d'extraction et le bâtiment de la recette jour avec le chevalement. Sur la plateforme haute du site se trouve le local compresseurs Chatelus qui abrite deux superbes compresseurs en parfait état, ainsi qu'un petit atelier d'entretien du matériel roulant. Ces deux bâtiments ne sont pour le moment pas accessibles au public. Le carreau est dominé par les deux importants crassiers de Michon reboisés.
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