Le dalaï-lama vient au Canada une deuxième fois, du 26 septembre au 1er octobre 1990. Malgré la volonté exprimée par le chef bouddhiste de rencontrer les dirigeants canadiens, le gouvernement de Mulroney décide de ne pas le recevoir. Le premier ministre veut éviter de compromettre les relations économiques entre la Chine et le Canada.
Le chef spirituel tibétain visite le pays en apportant son traditionnel message de paix et de compassion. Dans une entrevue accordée à Robert-Guy Scully, il décrit la lutte pacifique menée pour la survie de la nation tibétaine
Le 3 octobre 1990, le quotidien La Presse rapporte les sentiments du dalaï-lama : « Le bouddhisme nous enseigne que chaque événement est relatif, dit-il. J’ai ainsi des raisons d’espérer, de maintenir que je ne suis pas déçu par le traitement que m’ont réservé les autorités gouvernementales. D’autant plus que l’opinion publique internationale est véritablement avec moi. Mais, vu sous un autre angle, je me dois de constater que ce qui manque le plus aux hommes politiques de nos jours, ce sont des principes moraux. »
• Bien que M. Mulroney refuse de rencontrer le dalaï-lama pour ne pas vexer la Chine, il envoie son ministre d’État au multiculturalisme, Gerry Weiner, l’accueillir à Ottawa.
• En juin 1990, le gouvernement canadien avait reçu officiellement Nelson Mandela. À l’époque, celui-ci était chef du Congrès national africain (ANC) et non chef d’État.
• Les 7 et 8 octobre 1990, quelques jours après sa visite au Canada, le dalaï-lama se rend en France, où le gouvernement l’accueille pour la première fois de façon officielle.
Le chef spirituel tibétain visite le pays en apportant son traditionnel message de paix et de compassion. Dans une entrevue accordée à Robert-Guy Scully, il décrit la lutte pacifique menée pour la survie de la nation tibétaine
Le 3 octobre 1990, le quotidien La Presse rapporte les sentiments du dalaï-lama : « Le bouddhisme nous enseigne que chaque événement est relatif, dit-il. J’ai ainsi des raisons d’espérer, de maintenir que je ne suis pas déçu par le traitement que m’ont réservé les autorités gouvernementales. D’autant plus que l’opinion publique internationale est véritablement avec moi. Mais, vu sous un autre angle, je me dois de constater que ce qui manque le plus aux hommes politiques de nos jours, ce sont des principes moraux. »
• Bien que M. Mulroney refuse de rencontrer le dalaï-lama pour ne pas vexer la Chine, il envoie son ministre d’État au multiculturalisme, Gerry Weiner, l’accueillir à Ottawa.
• En juin 1990, le gouvernement canadien avait reçu officiellement Nelson Mandela. À l’époque, celui-ci était chef du Congrès national africain (ANC) et non chef d’État.
• Les 7 et 8 octobre 1990, quelques jours après sa visite au Canada, le dalaï-lama se rend en France, où le gouvernement l’accueille pour la première fois de façon officielle.
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