En mode montage et reconnaissance

  • il y a 8 ans
Les parcours sont imaginés puis montés par le chef de piste, l’Italien Uliano Vezzani à Bordeaux, assistés par les hommes de piste qui installent les chandeliers, barres selon la hauteur de l’épreuve (jusqu’à 1m60 pour un Grand Prix 5*), les éléments de décors, etc. Un parcours, peut contenir de nombreuses difficultés techniques liées soit à l’obstacle (double, triple, apparence, soubassement, rivière...), aux enchaînements d’obstacles (distances, difficultés de conduite), à l’emplacement de l’obstacle sur la piste, à la vitesse imposée ou à la prise de risque pour gagner. Une fois la piste montée, les concurrents sont autorisés à y entrer à pied afin de reconnaître le parcours de leur épreuve. À ce moment-là, la piste est dite ouverte à la reconnaissance.

La reconnaissance Une étape primordiale pour la réussite de leur parcours. A pied et en tenue règlementée de concours, les sportifs, souvent accompagnés de leur entraîneur, vont mémoriser le tracé, le nombre de foulées entre les obstacles rapprochés (les doubles, les triples, les lignes) et déterminer si les distances sont longues ou courtes en fonction de la taille moyenne de la foulée de leur cheval. Le cavalier établit aussi son tracé précis et en particulier les courbes à prendre. Dans les épreuves de vitesse, le cavalier repère les raccourcis (appelés options) et leur faisabilité. Il s’agit d’une façon de gagner du temps, souvent plus rentable que la vitesse pure, pour espérer bien figurer dans le classement de l’épreuve. Pour un cavalier, un parcours est une énigme à résoudre. Les solutions pourront être différentes selon le cheval avec lequel il sera associé. Le jury signale que le temps imparti pour la reconnaissance est terminé grâce à une sonnerie. A ce moment-là, la piste est dite fermée. Quelques minutes plus tard, le premier concurrent doit entrer sur le terrain.

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