ROCKERS
Rockers est un film jamaïcain écrit et réalisé par Ted Bafaloukos, sorti en 1978.
L'histoire:
Horsemouth, célèbre mais pauvre batteur du ghetto de Kingston, trouve le moyen de gagner sa vie en investissant dans une moto afin de faire la tournée des studios, d'y récupérer des disques et de les revendre dans les sound systems qui pullulent sur l'île. Tout va basculer lorsqu'on lui vole sa moto.
Rien que pour la musique, ce film vaut le détour puisqu'il s'agit en fait d'une auto-production par un label qui met en scène ses poulains dans leur vie de tous les jours. En effet, la plupart des éléments sont réels, tel que les enfants et la femme de Horsemouth (le personnage principal) qui évoluent dans leur propre maison. Et c'est là le deuxième intérêt du film, véritable instantané sans concession de la vie jamaïcaine des années 70 et de toutes ses contradictions.
Enfin le scénario, cousu de fil blanc, ne manque pas d'intérêt puisqu'il fait penser par de nombreux aspects aux films de la Blaxploitation à la sauce jamaïcaine.
Diffusé dans les pays anglophones avec des sous-titres, tout comme " The Harder They Come ", il est difficilement compréhensible en anglais puisque ses principaux protagonistes parlent le patois rasta, un anglais des îles très modifié.
L'histoire:
Horsemouth, célèbre mais pauvre batteur du ghetto de Kingston, trouve le moyen de gagner sa vie en investissant dans une moto afin de faire la tournée des studios, d'y récupérer des disques et de les revendre dans les sound systems qui pullulent sur l'île. Tout va basculer lorsqu'on lui vole sa moto.
Rien que pour la musique, ce film vaut le détour puisqu'il s'agit en fait d'une auto-production par un label qui met en scène ses poulains dans leur vie de tous les jours. En effet, la plupart des éléments sont réels, tel que les enfants et la femme de Horsemouth (le personnage principal) qui évoluent dans leur propre maison. Et c'est là le deuxième intérêt du film, véritable instantané sans concession de la vie jamaïcaine des années 70 et de toutes ses contradictions.
Enfin le scénario, cousu de fil blanc, ne manque pas d'intérêt puisqu'il fait penser par de nombreux aspects aux films de la Blaxploitation à la sauce jamaïcaine.
Diffusé dans les pays anglophones avec des sous-titres, tout comme " The Harder They Come ", il est difficilement compréhensible en anglais puisque ses principaux protagonistes parlent le patois rasta, un anglais des îles très modifié.
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🎵
Musique