• il y a 8 ans
partie 2/2

Un portrait sensible de Sabine Bonnaire, autiste de 38 ans, réalisé par sa soeur la plus proche.
Récit de son histoire à travers des archives personnelles, filmées par la comédienne sur une période de 25 ans, et témoignage de sa vie aujourd’hui dans une structure adaptée. Le documentaire évoque une personnalité attachante, dont le développement et les dons multiples ont été broyés par un système de prise en charge défaillant. Après un passage tragique de cinq longues années en hôpital psychiatrique, Sabine reprend goût à la vie –même si ses capacités restent altérées- dans un foyer d’accueil en Charente. Démonstration par l’exemple de la pénurie de centres spécialisés et ses conséquences dramatiques. Au delà du sujet, Elle s’appelle Sabine est un vrai film cinématographique. Sensible, la réalisation est aussi originale dans sa forme.

QUINZAINE DES REALISATEURS - CANNES 2007 - PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE FIPRESCI

De juin 2006 à février 2007, Sandrine Bonnaire a séjourné épisodiquement en Charente, à Montmoreau, pour tourner son premier long métrage : Elle s’appelle Sabine. Un documentaire qui témoigne de l’intérêt prononcé de la comédienne pour les questions sociales, où elle aborde la question de la prise en charge de l’autisme, et plus généralement des troubles mentaux.

Le Foyer d’Accueil Médicalisé de l’APEC
Tourné au sein de l’APEC (Agir pour la Protection, l’Education et la Citoyenneté), une association qui anime des structures spécialisées dans la prise en charge des troubles mentaux, le film témoigne, au nom des accompagnants d’handicapés mentaux, de leur parcours du combattant pour une prise en charge adaptée de leurs enfants.

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