Créée en 2003, la société française Aristophil a développé un business inédit autour des vieux manuscrits. Elle proposait à des épargnants d’investir dans de prestigieux documents historiques. A son catalogue : des lettres signées Louis XVI ou Charles de Gaulle, des écrits originaux de Sade, Napoléon ou Einstein. Rendement annoncé : + 8% par an. Plus de 18 000 investisseurs se sont laissé séduire, mais aujourd’hui ils craignent d’avoir quasiment tout perdu. Aristophil est en faillite et sous le coup d’une enquête pour escroquerie. Le préjudice, selon la justice, serait de… 850 millions d’euros.
Comment en est-on arrivé là ? Le créateur d’Aristophil, Gérard Lhéritier, a développé son affaire en s’appuyant sur des experts reconnus du marché de l’art et des figures médiatiques du Tout-Paris. Son réseau de commerciaux était chargé de promouvoir pour le grand public ce qui n’était, au départ, qu’un marché de niche, réservé à des initiés. Spéculation frénétique, fascination pour les vieux écrits et passion du patrimoine se transforment en cocktail explosif.
Pour SPECIAL INVESTIGATION, Donatien Lemaître enquête sur l’une des affaires les plus troubles du marché de l’art actuel.
Comment en est-on arrivé là ? Le créateur d’Aristophil, Gérard Lhéritier, a développé son affaire en s’appuyant sur des experts reconnus du marché de l’art et des figures médiatiques du Tout-Paris. Son réseau de commerciaux était chargé de promouvoir pour le grand public ce qui n’était, au départ, qu’un marché de niche, réservé à des initiés. Spéculation frénétique, fascination pour les vieux écrits et passion du patrimoine se transforment en cocktail explosif.
Pour SPECIAL INVESTIGATION, Donatien Lemaître enquête sur l’une des affaires les plus troubles du marché de l’art actuel.
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