TRAITE EUROPEEN : PAS SANS NOUS !
NOUS VOULONS UN REFERENDUM
En 2005, les citoyennes et les citoyens de notre pays et des Pays-Bas ont refusé la « constitution » européenne que les chefs d’Etat de gouvernement avaient adoptée. Dans plusieurs pays, elle n’a jamais été ratifiée. Fin juin 2007, les chefs d’Etat et de gouvernement ont lancé une procédure éclair pour un nouveau traité européen, sans débat populaire, sans référendum.
Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, ce n’est pas un « mini-traité ». Sous un autre nom et une autre forme, il reprend l’essentiel de la « constitution » rejetée.
Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, « le respect de l’économie ouverte de marché où la concurrence est libre » restera la pierre angulaire de la construction européenne à laquelle tout est subordonné.
Aucune des principales exigences soulevées dans le débat sur le traité constitutionnel n’est prise en compte : services publics, égalité hommes-femmes, laïcité, préservation de l’environnement et des ressources non renouvelables, Europe sociale, refus de la libre circulation des capitaux et du dumping fiscal, surpuissance et missions de la banque centrale européenne (BCE), politique de paix, fonctionnement démocratique de l’Union européenne.
Rien.
Les services publics restent soumis aux règles de la concurrence.
La référence aux « héritages religieux » est maintenue.
Aucun des obstacles à l’amélioration des règles sociales n’est levé.
Les politiques environnementales sont stérilisées par les choix économiques ultralibéraux.
Le pouvoir de la BCE est préservé.
L’inscription de la défense européenne dans la politique de l’OTAN, c’est-à-dire sa soumission aux Etats-Unis, et la militarisation de l’Europe sont confortées.
La charte des « droits fondamentaux », déjà très insuffisante, reste vidée de toute portée pratique.
NOUS VOULONS UN REFERENDUM
En 2005, les citoyennes et les citoyens de notre pays et des Pays-Bas ont refusé la « constitution » européenne que les chefs d’Etat de gouvernement avaient adoptée. Dans plusieurs pays, elle n’a jamais été ratifiée. Fin juin 2007, les chefs d’Etat et de gouvernement ont lancé une procédure éclair pour un nouveau traité européen, sans débat populaire, sans référendum.
Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, ce n’est pas un « mini-traité ». Sous un autre nom et une autre forme, il reprend l’essentiel de la « constitution » rejetée.
Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, « le respect de l’économie ouverte de marché où la concurrence est libre » restera la pierre angulaire de la construction européenne à laquelle tout est subordonné.
Aucune des principales exigences soulevées dans le débat sur le traité constitutionnel n’est prise en compte : services publics, égalité hommes-femmes, laïcité, préservation de l’environnement et des ressources non renouvelables, Europe sociale, refus de la libre circulation des capitaux et du dumping fiscal, surpuissance et missions de la banque centrale européenne (BCE), politique de paix, fonctionnement démocratique de l’Union européenne.
Rien.
Les services publics restent soumis aux règles de la concurrence.
La référence aux « héritages religieux » est maintenue.
Aucun des obstacles à l’amélioration des règles sociales n’est levé.
Les politiques environnementales sont stérilisées par les choix économiques ultralibéraux.
Le pouvoir de la BCE est préservé.
L’inscription de la défense européenne dans la politique de l’OTAN, c’est-à-dire sa soumission aux Etats-Unis, et la militarisation de l’Europe sont confortées.
La charte des « droits fondamentaux », déjà très insuffisante, reste vidée de toute portée pratique.
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