Debat Tarik Ramadan Meddeb Partie 2/5
Islam light : un produit qui se vend bien
Par Vincent Geisser
On les entend, on les voit et on les lit partout : à la radio, à la télévision, dans les journaux et dans les conférences standing. Leurs livres se vendent à des milliers d’exemplaires dans les rayons des supermarchés. En quelques années, ils sont devenus les « chouchous musulmans » des médias et des intellectuels français. Le secret de cette fulgurante réussite médiatique et commerciale ? Un discours formaté sur la « déchéance » et la « maladie de l’islam », religion noble qui aurait été corrompue par la « populace musulmane » ignorante et obscurantiste.
Se présentant comme les « nouvelles Lumières de l’Islam », ils développent une vision élitiste et méprisante à l’égard des musulmans croyants et pratiquants, identifiés souvent comme de « mauvais musulmans ». Mais à y regarder de plus près, leur discours « éclairé » rejoint sur de nombreux points celui des Salafistes les plus fondamentalistes : la défense d’une cité musulmane idéale et totalement imaginaire (elle n’existe que dans leur tête), à la seule différence près que la cité idéale des Muslims Light n’est pas Médine mais la cité coloniale, celle de l’islam domestiqué et des musulmans dominés.(...)
La suite sur oumma.com
Par Vincent Geisser
On les entend, on les voit et on les lit partout : à la radio, à la télévision, dans les journaux et dans les conférences standing. Leurs livres se vendent à des milliers d’exemplaires dans les rayons des supermarchés. En quelques années, ils sont devenus les « chouchous musulmans » des médias et des intellectuels français. Le secret de cette fulgurante réussite médiatique et commerciale ? Un discours formaté sur la « déchéance » et la « maladie de l’islam », religion noble qui aurait été corrompue par la « populace musulmane » ignorante et obscurantiste.
Se présentant comme les « nouvelles Lumières de l’Islam », ils développent une vision élitiste et méprisante à l’égard des musulmans croyants et pratiquants, identifiés souvent comme de « mauvais musulmans ». Mais à y regarder de plus près, leur discours « éclairé » rejoint sur de nombreux points celui des Salafistes les plus fondamentalistes : la défense d’une cité musulmane idéale et totalement imaginaire (elle n’existe que dans leur tête), à la seule différence près que la cité idéale des Muslims Light n’est pas Médine mais la cité coloniale, celle de l’islam domestiqué et des musulmans dominés.(...)
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