Au Vatican, le pape a rendu hommage au père Jacques Hamel, ce prêtre français qui avait été égorgé en juillet dans une église près de Rouen par deux jeunes se revendiquant du groupe État islamique. Lors de la messe, François a rappelé que le père avait été tué, car il était chrétien.
“J’aimerais que toutes les religions du monde disent que tuer au nom de Dieu est satanique.”
Qualifié de “martyr” par le Pape, le père Hamel pourrait être béatifié dans les prochaines années.
Cette messe de François a réuni des pèlerins du diocèse de Rouen, et notamment la soeur de Jacques Hamel.
_“J’avais prévu avec mon frère, le père Jacques Hamel, de venir en 2017 au Vatican, pour assister à la messe et voir le Pape. Il en avait envie depuis longtemps, mais il disait : il y a encore des choses à faire à la paroisse, je n’aurais peut-être pas le temps. Et comme son âge avançait, je lui disais : Jacques, il faut comme même te permettre cette joie d’aller voir le Pape. Et enfin, il m’avait dit oui. Donc, c’est moi qui suis là, à sa place, en sa mémoire. Terminer en sacrifice, comme cela, au pied de l’autel… Le message doit être fort, grand. Et ça ne doit pas s’arrêter là. Il faut que toutes les communautés, toutes les confessions se donnent la main pour, comme lui, semer le partage et la tolérance entre toutes les confessions et entre tous les peuples.”
“J’aimerais que toutes les religions du monde disent que tuer au nom de Dieu est satanique.”
Qualifié de “martyr” par le Pape, le père Hamel pourrait être béatifié dans les prochaines années.
Cette messe de François a réuni des pèlerins du diocèse de Rouen, et notamment la soeur de Jacques Hamel.
_“J’avais prévu avec mon frère, le père Jacques Hamel, de venir en 2017 au Vatican, pour assister à la messe et voir le Pape. Il en avait envie depuis longtemps, mais il disait : il y a encore des choses à faire à la paroisse, je n’aurais peut-être pas le temps. Et comme son âge avançait, je lui disais : Jacques, il faut comme même te permettre cette joie d’aller voir le Pape. Et enfin, il m’avait dit oui. Donc, c’est moi qui suis là, à sa place, en sa mémoire. Terminer en sacrifice, comme cela, au pied de l’autel… Le message doit être fort, grand. Et ça ne doit pas s’arrêter là. Il faut que toutes les communautés, toutes les confessions se donnent la main pour, comme lui, semer le partage et la tolérance entre toutes les confessions et entre tous les peuples.”
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