Yvette Jobard. "Il y aura un avant et un après Sokalique"

Une semaine après le jugement définitif en appel, concernant le naufrage du Sokalique, la veuve du patron-pêcheur Bernard Jobard exprime aujourd'hui son soulagement. "Le commandant et son second sont condamnés et la responsabilité de l'armateur reconnue. C'est cela que l'on voulait". C'était en août 2007. Le caseyeur en bois avait été percuté par l'Océan Jasper, un cargo turc, battant pavillon Kiribati, qui avait continué son chemin. Le patron-pêcheur a perdu la vie, les sept hommes d'équipages avaient pu embarquer à bord d'un radeau de survie. Neuf ans plus tard, "il s'agit d'un long combat judiciaire qui aboutit", appuie Me Le Luyer. "J'ai parfois douté, il y a eu des moments de découragement. Mais on a bien fait d'aller jusqu'au bout, poursuit Yvette Jobard. Il y aura un avant et un après Sokalique. Aujourd'hui, je peux dire que mon mari n'est pas mort pour rien". Images : Sophie Prévost.