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En Inde du Sud, dans l’Etat du Karnataka, un site austère et grandiose impressionne : Hampi est l’ancienne capitale de l’empire Vijayanagara, dernier grand royaume hindou qui connut son apogée durant la première moitié du XVIe siècle. En 1986, ses quelque 1600 monuments ont été inscrits au patrimoine mondial de l’humanité renforçant leur attrait touristique.

Aujourd’hui, chaque année, plus d’un demi-million de personnes visitent Hampi et ses innombrables vestiges et l’affluence devrait encore croître prochainement : le site sera bientôt accessible la nuit. Une touriste allemande nous livre ses impressions : “Quand on est venu ici la première fois, on est arrivé à cinq heures du matin, on est monté sur la colline de Mantunga et on a profité du point de vue sur Hampi, c‘était vraiment incroyable, nous raconte-t-elle avant d’ajouter : On a pris beaucoup de photos, on en a envoyé à nos amis et ils nous répondaient : ‘Wow, où est-ce que vous êtes ?’ C‘était vraiment magnifique.”

A man poses for a photo in the ruins of the Queen’s Bath in Hampi, India. The UNESCO World… https://t.co/9fH5yajZLp pic.twitter.com/mh8IP4BX2G— Logan Brown (@loganbrownmedia) 15 septembre 2016

Plus grand musée à ciel ouvert d’Asie

Considéré parfois comme le plus grand musée à ciel ouvert d’Asie, le site d’Hampi fondé en 1336 compte plus de 1600 vestiges répartis sur 36 kilomètres carré. Les princes richissimes de l’empire Vijayanagara y firent édifier des temples dravidiens et des palais. Mais en 1565, la ville fut conquise par la Confédération islamique du Deccan, puis pillée et abandonnée jusqu‘à ce qu’au milieu du XIXe siècle, des visiteurs ne la redécouvrent.

Manjunat Gowda, guide local, nous confie son histoire familiale liée à Hampi : “Mon grand-père est arrivé il y a 80 ans, il s’est installé ici. Ce n‘était pas un site touristique, juste un lieu de pélerinage, précise-t-il. Il y avait tellement de gens qui venaient pour pratiquer leur culte et non pour visiter : à l‘époque, quand les pélerins venaient, mon grand-père avait l’habitude de leur offrir du thé, du café et un peu à manger pour les accueillir parce qu’il les voyait comme les invités de Dieu,” raconte-t-il.

Les monuments mis au jour donnent une idée de la prospérité économique, du niveau de développement et du statut politique de cette ancienne capitale.

Les forts côtoient les sanctuaires et les ensembles royaux et sacrés, mais aussi des galeries marchandes, des postes de contrôle, des écuries et des ouvrages hydrauliques.

World famous UNESCO heritage at #hampi #WeLoveKarnataka pic.twitter.com/z6YT8VTGNj— travelescape (@travelescape_in) 11 septembre 2016

Toutes les techniques actuelles

“Au XVIe siècle, ils avaient déjà toutes les techniques, souligne Rakashn Nayakanda, archéologue superviseur-adjoint. Aujourd’hui, celles qu’on utilise, ils les connaissaient déjà : ils les utilisaient dans les domaines de l’hydrologie, l’irrigation, l’agriculture, l’architecture, énumère-t-il.

A Hampi,

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