• il y a 16 ans
Me pendre a ton cou
Prendre les coups
Désirais les nuages, sous l’ombrage du tonnerre
Errer mon ombre sous les soupirs hauts
Au coin d’une rue, verte pâture
Étreindre une mèche sous la couette de mes désirs
Éteindre ton corps sous le bel astre du plaisir

Me pendre à ton cou
Perdre le tout
Inventer les rivalités des espérances spoliées
Sombrer dans la lumière coincée du plafond
J’évacue le ruisseau de mes veines, à présent tailladées
J’aperçois le souffle du cheval, comme hennissant
J’atteins le froid dans l’obscurité, lévite à l’invitation

Me pendre à ton cou
Rendre les autres jaloux
Glisser dans le pare brise de tes rêves
Dénigrer le nœud coulant autour des affluents débordées
Faire choir l’exclamation, comme la butte se refuse
La lumière s’évacue sous l’ombre de tes pieds
J’écris un dernier mot sur cette feuille froissée
Grâce à mes yeux de ma nuque brisée

Me pendre à ton cou…

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