[www.TRACKS.fluo.net] HxC Graff & Street Art [Tracks - arte]
########################################
############ www.tracks.fluo.net #############
########################################
Face à la répression, les taggeurs contournent l'obstacle. Sur les toits de Paris, The Paradox, 34 ans, qui fait partie du collectif de peintres parisiens P2B, pour "poseur de bombes", attaque les murs pignon, les façades nues à plus de trente mètres de hauteur. "Off the radar" pour les brigades anti-tag.
Scandal, lui, a trouvé une autre parade avec son street art généreux. Venu de l'électro, ce trentenaire a lancé le concept de CS 400, "C.S" pour Concept Subversif, et "400" pour les 400 ml de contenance d'une bombe de peinture.
Scandal : « Plus c'est gros, plus obligatoirement il faut que ça paraisse normal, donc déjà tu arrives avec deux caisses à outils et un bleu de travail, et tu te fond dans le décor. Je me souviens une fois d’en avoir posé un, les flics sont passés dans la rue, ils ont regardés, ils ont pas percuté. Le bleu de travail et la perceuse, ça passe incognito. »
Remarqué par une galerie du Marais, Scandal vit aujourd'hui de ses installations. Mais tout l'argent qu'il gagne en revendant ses oeuvres lui sert à financer de nouvelles boites de secours, esprit street art oblige…
Originaire de New York, capitale de la lutte anti graffiti, Swoon est la dernière née de ces artistes influencés par la street culture, qui ont appris à éviter les pièges légaux. Plutôt que la bombe, passible aujourd'hui de prison chez elle, elle utilise le collage de dessins découpés pour exposer son art sur les murs des grandes capitales.
Véritables dentelles de papier, ces oeuvres exposées dans la rue qu'on peut nettoyer d'un seul coup de Karsher, ont particulièrement attiré l'intention des amateurs d'art. Le travail de Swoon s'expose à travers le monde, à commencer par le MOMA de New York et la galerie Beaubourg de Paris.
############ www.tracks.fluo.net #############
########################################
Face à la répression, les taggeurs contournent l'obstacle. Sur les toits de Paris, The Paradox, 34 ans, qui fait partie du collectif de peintres parisiens P2B, pour "poseur de bombes", attaque les murs pignon, les façades nues à plus de trente mètres de hauteur. "Off the radar" pour les brigades anti-tag.
Scandal, lui, a trouvé une autre parade avec son street art généreux. Venu de l'électro, ce trentenaire a lancé le concept de CS 400, "C.S" pour Concept Subversif, et "400" pour les 400 ml de contenance d'une bombe de peinture.
Scandal : « Plus c'est gros, plus obligatoirement il faut que ça paraisse normal, donc déjà tu arrives avec deux caisses à outils et un bleu de travail, et tu te fond dans le décor. Je me souviens une fois d’en avoir posé un, les flics sont passés dans la rue, ils ont regardés, ils ont pas percuté. Le bleu de travail et la perceuse, ça passe incognito. »
Remarqué par une galerie du Marais, Scandal vit aujourd'hui de ses installations. Mais tout l'argent qu'il gagne en revendant ses oeuvres lui sert à financer de nouvelles boites de secours, esprit street art oblige…
Originaire de New York, capitale de la lutte anti graffiti, Swoon est la dernière née de ces artistes influencés par la street culture, qui ont appris à éviter les pièges légaux. Plutôt que la bombe, passible aujourd'hui de prison chez elle, elle utilise le collage de dessins découpés pour exposer son art sur les murs des grandes capitales.
Véritables dentelles de papier, ces oeuvres exposées dans la rue qu'on peut nettoyer d'un seul coup de Karsher, ont particulièrement attiré l'intention des amateurs d'art. Le travail de Swoon s'expose à travers le monde, à commencer par le MOMA de New York et la galerie Beaubourg de Paris.
Category
🦄
Art et design