.. Tout a commencé le 26 mars dernier, date de la convocation au commissariat de police d'Alès. Arrivée en France en mars 2005 avec un visa touristique d'un mois, Françoise est sans papier. Selon la Préfecture du Gard, « aucun titre n'a depuis cette entrée été sollicité par l'intéressée. » Le 27 mars, à l'issue de sa garde à vue, Françoise a été transférée au centre de rétention administrative de Nîmes.
Elle est finalement assignée à résidence à son domicile alésien par le juge des libertés jusqu'à la réception, lundi dernier, du billet d'avion qui scelle son expulsion.
Depuis, Cimade, RESF et le collectif "Amoureux au ban public" tentent d'éviter l'expulsion de Françoise qui résume son parcours. « J'ai perdu au Cameroun mon premier mari le 16 janvier 2004 ; ma maison a brûlé le 26 mai 2004 . J'ai eu des problèmes de santé et ma soeur m'a fait venir en France. C'est à Paris que j'ai connu mon époux. » Le couple s'est installé en 2006 à Alès dans un logement dont le bail est à leurs noms. Selon la loi, Françoise est donc en droit de demander un visa de long séjour en France puisqu'elle est entrée en visa de court séjour, qu'elle vit depuis plus de six mois avec son conjoint de nationalité française. Mais, pour la Préfecture, cette demande devra se faire au Cameroun.
Elle est finalement assignée à résidence à son domicile alésien par le juge des libertés jusqu'à la réception, lundi dernier, du billet d'avion qui scelle son expulsion.
Depuis, Cimade, RESF et le collectif "Amoureux au ban public" tentent d'éviter l'expulsion de Françoise qui résume son parcours. « J'ai perdu au Cameroun mon premier mari le 16 janvier 2004 ; ma maison a brûlé le 26 mai 2004 . J'ai eu des problèmes de santé et ma soeur m'a fait venir en France. C'est à Paris que j'ai connu mon époux. » Le couple s'est installé en 2006 à Alès dans un logement dont le bail est à leurs noms. Selon la loi, Françoise est donc en droit de demander un visa de long séjour en France puisqu'elle est entrée en visa de court séjour, qu'elle vit depuis plus de six mois avec son conjoint de nationalité française. Mais, pour la Préfecture, cette demande devra se faire au Cameroun.
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