• il y a 8 ans
Les personnels soignants hospitaliers se sont mobilisés, ce mardi, pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail et le manque de moyens affectés à la santé.

Les fédérations FO, CGT, SUD et CFTC ont signé l’appel à la grève soutenu également par une vingtaine d’organisations d’infirmières salariées, libérales ou étudiantes.

À Paris, les manifestants étaient environ un millier.

“L’hôpital est au bord de l’explosion (...) on a eu des dizaines de cas de suicides sur une années” s’alarme Jean Vignes, le secrétaire général de SUD Santé Sociaux. “Aujourd’hui, nous allons de plans de retour à l‘équilibre en cure d’austérité, on a plus les moyens de fonctionner, donc on se bat pour la qualité des soins, pour la qualité de vie au travail.

Plusieurs centaines de personnes ont également manifesté à Strasbourg et à Rennes.

Selon le ministère des Affaires sociales, 8 % de l’ensemble des personnels hospitaliers ont cessé le travail.

“Le personnel est dans la rue, s’il est dans la rue ce n’est pas pour embêter” explique Christelle Blonbou, une représentante des personnels soignants du secteur de la virologie. “C’est pour dire qu’on ne peut pas travailler dans des conditions comme ça, avec moins de personnels, moins de budgets, tout en prenant en charge les patients convenablement et dignement.

L’intersyndicale réclame “l’arrêt des fermetures de lits” et “l’abrogation de la loi santé” qui fait craindre des restructurations.

La ministre de la Santé Marisol Touraine doit présenter d’ici décembre une stratégie pour améliorer les conditions de travail des personnels soignants.

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