• il y a 8 ans
Le complexe est bien connu du monde du show-business : les musiciens rêvent de one-man show et les comiques regrettent de ne pas savoir jouer d’instrument. Mais ça, c’était avant. Avant Pianistologie, la réjouissante psychanalyse de Simon Fache où le piano remplace le divan et où le public est invité à écouter aux portes.

En gymnastique, on appelle cela le grand écart. Et de la souplesse, Simon Fache n’en manque pas. Comme le prouvent le générique de Mac Gyver et les sonates de Chopin que le musicien virtuose dégaine avec autant de déférence.

Lorsque ce dernier se permet d’ailleurs de confondre Wolfgang Jackson avec Michael Mozart ou encore de créditer Blanche-Neige au générique de Neuf Semaines et demie, ça n’est pas par goût gratuit de la querelle, mais pour la simple et bonne raison qu’il peut se le permettre.

« Le fou rire après Pianistologie, c’est encore du Pianistologie », déclarait récemment Sacha Guitry au sortir du solo-piano susnommé. Passons, si vous le voulez bien, sur la confusion spacio-temporelle de cette citation pour nous concentrer sur l’essentiel : Simon Fache est le premier musicien qui, non seulement, prouve que l’habit ne fait pas le moine mais que l’on peut, surtout, allégrement déconner en queue de pie.

Mise en scène : François Marzynski

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Amusant

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