• il y a 7 ans
Samedi 25 février matin, tôt, un collectif de tailleurs de pierres et d'artistes de la pierre se sont retrouvés Porte de la Chapelle. Outrés que des roches puissent servir ici à pourrir un peu plus la vie aux centaines de migrants et réfugiés. Qui passent leurs nuit dehors —qu'il vente, pleuve, neige, grêle ou gèle— aux abords immédiats du centre improprement baptisé « humanitaire » que le gouvernement, la ville de Paris et la Région disent avoir mis ici à leur disposition.
« Les pierres sont faites pour bâtir des ponts et non pas des murs ! » disaient celles et ceux qui les travaillent.
Alors Porte de la Chapelle, des pierres ont bougé. Et des visages ont vu le jour sur les roches. Des visages de migrants... histoire de ne jamais oublier qu'enroulés dans des couvertures ou des duvets, et contorsionnés entre les roches, il y a des hommes qui tentent de survivre. Malgré la brutalité de quelques cœurs en pierre plus affairés à ce que le problème ne se voit pas qu'à trouver des solutions à la hauteur.
Les Cœurs de pierre solidaires, les tailleurs et les citoyen-ne-s ont ainsi donné aux pierres des visages et aux migrants un peu d'humanité.
(http://philippecaro.over-blog.com/2017/02/ils-bougent-les-pierres-pour-faire-tomber-les-murs.html)

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