• il y a 7 ans
(L'objectif de cet article est de vous INFORMER, loin de nous l'envie de culpabiliser et/ou de dire à qui que ce soit comment gérer sa vie)

L’étude nous vient de l’université du Maryland, où diverses expériences ont été menées sur des souris afin d’en savoir plus sur les dangers et effets de la marijuana sur le cerveau.

Une étude postée dans le Neuropsychopharmacology, et qui arrive à la conclusion suivante:

La consommation régulière de marijuana à l’adolescence provoque, à long terme, des dommages sur le cerveau, augmentant les risques de dépression, voire plus, de troubles psychiatriques (schizophrénie, notamment).

Ce que dit l’étude:

« L’adolescence est la période critique où la consommation de marijuana peut être dangereuse. Nous voulions identifier les fondements biologiques et déterminer s’il y avait bien un risque réel et permanent pour la santé à travers l’utilisation de la marijuana. »

Pendant +/- 3 semaines, des chercheurs se sont concentrés sur des souris, (jeunes et adultes), auxquelles de faibles doses de THC ont été injectées. L’objectif étant, ensuite, de les remettre dans un environnement comprenant des souris « saines » afin d’en tirer d’éventuelles conclusions.

« Chez les souris adultes ayant été exposées aux THC durant l’adolescence, nous avons remarqué que les oscillations corticales étaient altérées et qu’elles présentaient des habiletés cognitives altérées.

Nous avons aussi remarqué chez elle un comportement altéré. Ce qui est frappant est que même si les souris ont été exposées à de faibles doses pendant une brève période de leur adolescence, les anormalités cérébrales continuent à l’âge adulte. »

Concernant ce même test, fait chez des adultes cette fois, Asaf Keller explique:

« Nous avons découvert que le cortex frontal est bien plus affecté par les drogues durant l’adolescence, c’est la zone du cerveau qui contrôle la planification et le contrôle des impulsions. C’est aussi la zone la plus touchée par la schizophrénie. Nous espérons que nous apprendrons davantage à propos de la schizophrénie et d’autres troubles psychiatriques. Ces symptômes ne sont pas affectés par la médication, mais peuvent l’être en contrôlant les oscillations corticales. »

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